Les poissons ne sont pas seulement délicieux. Ce sont aussi des atouts santé de premier ordre. Ils possèdent de nombreuses vertus dont il serait bien dommage de se priver. Les spécialistes en nutrition et les autorités sanitaires sont d’accord sur ce point : consommer du poisson deux à trois fois par semaine en variant les espèces pour profiter d’un maximum de leurs bienfaits est plus que recommandé. La santé en profite à plus d’un titre. Les bénéfices sur le plan cardiaque sont réels, ceux sur la santé de manière globale également, notamment sur le plan du contrôle du poids. Il est établi, par exemple, que les personnes qui consomment du poisson gras deux fois par semaine réduisent de 40% le risque de mourir d’un infarctus (artère bouchée). Qu’il soit maigre ou gras, le poisson est un véritable aliment santé qui offre des protéines, vitamines, minéraux et acides gras essentiels en excellentes quantités et qualité.
Des protéines, vitamines et minéraux de très bonne qualité
Les poissons sont connus pour leurs teneurs fort appréciables en protéines d’excellente qualité. Particulièrement digestes et rassasiantes, ces dernières sont présentes à hauteur de 16 à 24 grammes par 100 grammes de poisson. Voilà pourquoi le poisson est un aliment de choix lorsque l’on souhaite perdre les kilos en trop ou tout simplement contrôler son poids dans le cadre d’un régime alimentaire équilibré.Le poisson renferme également une large variété de vitamines, celles de types B5, B12, PP, A, D et E. Et ce n’est pas tout ; les minéraux y sont aussi très bien représentés. On citera notamment le zinc, qui intervient justement dans la synthèse des protéines, l’iode nécessaire à la production des hormones thyroïdiennes, le cuivre si important pour les défenses naturelles, le sélénium et son effet antioxydant, le phosphore et le calcium indispensable à la santé des os, ainsi que le fer qui permettre de combattre les coups de fatigue et de prévenir les baisses de tonus.
Une excellente source d’oméga 3
Les poissons, et tout spécialement ceux dits « gras », sont de véritables réservoirs naturels d’oméga 3, ces acides gras poly-insaturés dont nous avons tant besoin et que notre corps ne fabrique pas. Les oméga 3 apportés par les poissons sont différents de ceux offerts par les huiles végétales, d’où la nécessité de consommer les deux de manière régulière pour bénéficier de leurs vertus respectives. Pour rappel, les oméga 3 nous aident à lutter contre les LDL, plus connus sous le nom « mauvais cholestérol ». Pour en savoir un peu plus, rendez-vous à la page 48 où nous vous parlons du cholestérol. Le saumon, les maquereaux ou encore les sardines, qui font partie des poissons gras, sont particulièrement généreux en oméga 3. Ceux-ci son bons pour le cœur, mais pas seulement. Ils sont aussi bénéfiques pour le cerveau, comme le démontre cette étude publiée le 6 janvier 2016 sur le Journal of Alzheimer’s disease et selon laquelle le fait d’associer les oméga 3 aux vitamines B chez les patients les plus âgés contribuerait à améliorer la réflexion et la mémoire. Les recherches avaient été menées sur 250 personnes présentant un trouble cognitif léger, soumises à des tests d’évaluation des fonctions cognitives et un test sanguin pour mesurer le taux de deux oméga 3 que l’on trouve dans les huiles de poisson : l’EPA (acide eicosapentaénoïque) et le DHA (acide docosahexaénoïque). Sur ces 250 personnes, un groupe avait pris des suppléments en vitamine B et l’autre un placebo pendant deux ans. Résultat : les apports en vitamine B se sont révélés efficaces contre le déclin cérébral chez les personnes ayant des taux élevés d’oméga 3.
