Converser avec un adolescent est une tache obligatoire, mais assez compliqué surtout quand votre enfant passe par cette fameuse crise d’adolescence.
Il peut être difficile d’amener les jeunes à parler de ce qui les irrite. Suivez ces conseils pour les aider à vous faire parler de leurs préoccupations.
Essayez de ne pas porter de jugement sur votre jeune
Votre fils ou votre fille commence à changer de comportement dès la puberté, cela peut venir brusquement, il est donc important d’essayer de comprendre votre ado au lieu de le juger.
Commencez par accepter qu’il a une justification valable pour agir comme il le fait.
Montrez-lui que vous tenez compte de ses connaissances et que vous vous intéressez à ses décisions.
Si vous ne préjugez pas de leur comportement en le qualifiant d' »inepte » ou de « mauvais », ils s’ouvriront certainement et expliqueront pourquoi leurs activités leur semblent bonnes.
Ne jamais dire que vous savez tout
Aborder le sujet de ce qui dérange votre ado ou ce qui le frustre peut lui paraître irritant.
- Encouragez-le à partager avec vous en faisant semblant de n’être au courant de rien.
Au lieu de demander « Tu es tourmenté ? », essayez de dire « J’ai eu peur pour toi. Tu n’as pas l’air d’être comme d’habitude, et je me suis demandé ce qui t’arrive en ce moment. Je peux t’aider en quoi que ce soit ? ».
Si vous lui montrez que vous savez ce qui se passe, il sentira une certaine pression, laissez-le partager avec vous au lieu de tirer des informations d’autres sources.
Soyez clair sur votre besoin d’aide
Si vous soupçonnez votre enfant de consommer des drogues, de fumer ou de boire de l’alcool de façon déraisonnable, soyez délicat, mais immédiat.
- Posez-lui la question et faites-lui comprendre que vous l’aiderez à surmonter tous ses problèmes.
- Essayez de le conseiller au lieu de le punir directement
- Soyez ferme si votre ado répète les mêmes erreurs
Soyez vous-même franc et encouragez-le
Les jeunes vous réprimanderont si vous ne tenez pas compte de vos propres conseils.
Dans le cas où vous buvez vous-même beaucoup d’alcool, par exemple, ils vont probablement le préciser (« Tu es mal place pour parler ! »). Veillez à agir vous-même de manière réfléchie.
Encouragez-le lorsqu’il fait des progrès et conseillez-le lorsqu’il n’en fait pas, ce n’est qu’une phase délicate de sa jeunesse.
Aidez votre jeune à avoir un esprit indépendant
Plutôt que d’essayer d’être le maître de la vie de votre adolescent, essayez de l’aider à avoir un esprit indépendant :
- Parlez des corrections possibles de décisions de conduite indésirables.
Par exemple, « Au lieu de fumer, tu ne voudrais pas t’inscrire à un club de musique ou une salle de sport ? »
Essayez de l’emmener vers une passion commune si vous en avez
- Aidez-les à réfléchir délibérément à ce qu’il voit ou entend
« Alors Paul a dit X : qu’est-ce que tu en penses ? »
Aidez-le à sentir qu’il peut gérer les difficultés de la vie.
- Aidez-le à se souvenir de ce qu’il sait faire, ce qu’il faut et de ce que vous aimez chez lui ou chez elle.
Cela lui donnera confiance dans différents aspects de sa vie.
Renseignez-le(la)
Les ados sont souvent peu renseignés sur de nombreux sujets.
Mieux vaut orienter vers des sites qui peuvent leur fournir des informations pratiquent sur les médicaments, le sexe et le tabagisme.
- Votre adolescent pourra parcourir les réalités actuelles et se forger sa propre personnalité.
- Aidez-le à réfléchir aux façons dont il peut répondre et s’adapter.
- Incitez-les à bien réfléchir aux avantages et aux inconvénients de leur façon de se comporter.
Limitez vos disputes avec votre jeune.
Les jeunes sont très susceptibles durant la phase 12-18 ans, s’ils sentent à un moment ou à un autre que vous les harcelez, ils cesseront de vous écouter.
Le fait d’ignorer des questions mineures, par exemple les vêtements qu’il porte, peut signifier que vous êtes en train de converser entre vous alors que vous voulez vraiment vous arranger.
Restez ferme avec votre adolescent(e) sur des questions plus importantes, comme les drogues, l’alcool et le sexe.
Efforcez-vous de ne pas répondre aux crises inattendues
Les jeunes s’en prennent souvent aux personnes qu’ils aiment le plus et en qui ils ont confiance, non pas parce qu’ils vous méprisent, mais parce qu’ils se sentent déconcertés.
Essayez de ne pas imaginer qu’ils pensent les choses horribles qu’ils disent, les fameuses phrases comme « Je vous hais » ou « Je te méprise ! ».
- Il se peut qu’ils se sentent simplement déconcertés, furieux, irrités, perdus ou hormonaux, et qu’ils n’aient pas la moindre idée de la manière de le communiquer.
Aidez votre jeune à être bien rassuré au lieu de lui donner des ordres.
Les adolescents insistent souvent sur le fait que parler à un adulte ne fera qu’aggraver la situation.
- Vous devez être certain que vous devez les aider et non leur donner des ordres.
Cela peut être particulièrement important en cas de tourments.
En supposant que votre enfant s’ouvre à vous au sujet du harcèlement, comprenez que c’est insatisfaisant.
- Prêtez attention à ses sentiments d’effroi et consolez-le que ce n’est pas son problème.
- Contribuez à développer ses certitudes en le consolant que vous allez régler le problème ensemble.
- Posez les bonnes questions à votre adolescent
Conversez avec votre enfant au bon moment
De temps à autre, vous en saurez plus sur votre jeune si vous lui posez des questions ouvertes au bon moment.
En supposant qu’il ait un problème de régime alimentaire, par exemple, poser des questions qui fâchent comme « Qu’as-tu mangé à midi ? » ou « Tu n’as rien mangé, tu déprimes ? » peut signifier que vous trouvez une solution indigne de confiance.
- Les adolescents sont très sensibles et ils prendront tout personnellement.
Vous devriez essayer de ne pas juger votre enfant ou de faire des commentaires qui pourraient les blesser.
Si vous le faites, cela peut conduire à une dispute ou même pire.
- Gardez toujours le rôle de support moral.
- Soyez là pour lui durant les chagrins d’amour
- Portez-lui conseil sur tout et n’importe quoi
- évitez les discussions à chaud
