Je fais mon marché dans mon jardin

Je fais mon marché dans mon jardin

De plus en plus de personnes choisissent de tronquer leur petit appartement en ville pour une grande maison de compagne. Vivre au plus près de la nature, de la lumière du soleil et de l’odeur de la terre est un choix de vie. Un choix pour manger autrement aussi, car ces personnes font leur marché dans leur jardin.

L’alimentation vivante

C’est aujourd’hui une grande tendance, manger cru préserve la santé et prévient la maladie. Les légumes et fruits frais gagnent à être de qualité biologique, car ils ne porteront pas les traces de pesticides que l’on retrouve dans les produits classiques. Les pesticides étant une des causes majeures de la perturbation de l’équilibre hormonal et donc du déclenchement de maladies plus ou moins graves, de la simple fatigue chronique aux cancers les plus virulents. Et la meilleure manière de manger des produits de bonne qualité et de saison, c’est de les cultiver soi-même.

 Ah mon beau potager !

Quel luxe que de pouvoir faire  une cueillette tous les matins dans son propre jardin ! Selon les produits que vous avez, vous allez choisir les plus mûrs, les plus beaux. Les repas préparés avec des produits aussi frais ne peuvent être que délicieux.

Avoir votre propre jardin potager est aussi l’occasion d’occuper activement vos journées si vous partez à la retraite. Cultiver le jardin permet d’avoir une activité physique régulière, pas très fatigante et ludique en même temps. Mais il n’y a pas que les retraités qui ont leur propres potagers, beaucoup de jeunes couples font aujourd’hui le choix de travailler moins et de vivre au plus près de la terre. Les métiers à distance se développant de plus en plus, on peut aujourd’hui travailler quelques heures devant son ordinateur, pour être libre de son temps pendant le reste de la journée. On peut ainsi consacrer du temps à ses enfants ou à un autre travail non directement rémunérant mais procurant des produits alimentaires de qualité : le jardinage !

Des tomates cerises au jardin potager

C’est le must absolu. Premier avantage : Pas besoin d’un grand savoir-faire et une récolte facile qui encourage le jeune jardinier. Deuxième avantage: Les tomates cerises sont plus résistantes aux maladies que les tomates de calibre classique. Si vous plantez en pot, installez d’abord une couche de drainage au fond du pot, remplissez celui-ci avec un terreau enrichi de compost et arrosez régulièrement. Si vous plantez dans le potager, installez juste un tuteur d’un mètre de haut. Laissez 1 m à 1,5 m d’espace entre chaque pied, pour qu’ils soient bien aérés et que la récolte soit facile. Arrosez régulièrement.

L’expérience d’habiter à la campagne : TEST

Pour savoir si vous devez tenter l’expérience d’habiter en pleine campagne, posez-vous les quelques questions suivantes :

  1. Voulez-vous vraiment avoir la verdure dans votre champ visuel à chaque fois que vous regardez par une fenêtre ?

a-OUI.

b-NON pas spécialement.

  1. Vous adorez les balades à vélo sans objectif particulier.

a-OUI.

b-NON j’ai besoin de savoir où aller.

  1. Vous voulez absolument manger du pain chaud dimanche matin mais il n’y a pas de boulangerie dans le village où vous devez habiter. Il faut faire 5 km pour trouver une boulangerie…

a-Ce n’est pas grave, je vais préparer des crêpes fraîches dimanche matin.

b-NON, pas question d’habiter aussi loin.

  1. Vous avez 4 enfants et à la campagne il n’y a pas beaucoup d’activités pour eux…

a- Ce n’est pas grave, vous ferez les allers-retours en ville quand il le faut pour les emmener faire du chant ou de la danse classique.

b-NON, je ne veux pas faire le chauffeur.

  1. Vous adorez les weekends…

a-Tranquilles, en faisant de la bonne cuisine pour la famille et les amis et en passant du bon temps à l’air frais en bouquinant.

b-Agités, avec des courses à faire, des soirées en boite, etc.

Si vous avez préféré les réponses « a » c’est que vous avez vraiment le style de vie de la campagne, les rues et le bruit de la ville ne vont pas vite vous manquer. Si vous avez préféré les « b » c’est que vous êtes trop attaché à l’ambiance des villes, pensez alors à prendre une maison de campagne assez proche de la ville.

Les odeurs des fruits et des légumes influencent nos choix alimentaires

C’est peut être ce qu’essaye de nous dire Stéphanie Chambaron, chercheuse Inra au « Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation » à Dijon. Il faut en effet savoir que les choix alimentaires sont conditionnés par les différents stimuli conditionnant nos sens. Des stimulis inconscients (en deçà du seuil de la conscience) peuvent frapper nos sens et façonner notre attirance vers les aliments sans que nous en soyons conscients. Des expériences montrent que des odeurs desquelles vous n’êtes pas conscients influencent vos choix : 115 participants venus au laboratoire sous un faux prétexte sont exposés durant 15 minutes à une odeur de melon ou à une odeur de poire. Le parfum est si subtil qu’ils ne le perçoivent pas consciemment. Ensuite, il leur est demandé  de choisir ce qu’ils voudraient manger. Résultat : par rapport au groupe témoin, les personnes exposées à l’odeur de melon ont eu tendance à choisir des entrées à base de légumes et à éviter les entrées trop riches. Les participants ayant respiré des effluves de poire, ont préféré des desserts à base de fruits plutôt que des desserts à haute densité énergétique.
Cette capacité à guider un choix à l’insu du consommateur s’explique par ce que les chercheurs appellent l’amorçage : « un stimulus faible, qui échappe à la conscience peut activer certaines représentations dans le cerveau. Ainsi, une odeur de fruit active des représentations liées à des produits sains. Une fois amorcées, ces représentations peuvent modifier le comportement de l’individu », explique Stéphanie Chambaron. Une seule chose à faire alors : Allez-vous balader plus souvent dans la nature pour respirer l’odeur des fruits et des légumes ! Laissez-vous influencer par leur odeur subtile, elle va orienter vos envies alimentaires.