Quel lien entre alimentation et maladies chroniques ?

Les maladies chroniques sont bien la spécificité de notre époque. Les traitements médicamenteux ne peuvent pas toujours stopper la maladie, mais apportent une amélioration, une baisse des douleurs et des symptômes. D’où viennent les maladies chroniques ? Quels aliments permettraient de freiner leur évolution ?

Qu’est-ce que les maladies chroniques ?

Arthrose et arthrite, cancer, affections respiratoires chroniques, dépressions ou diabète, les maladies chroniques sont des affections de longue durée qui, en règle générale, évoluent lentement. Parfois, il y a ce qu’on appelle des poussées, d’arthrose par exemple, mais l’évolution la plus importante se fait dans la durée et de manière invisible. L’ostéoporose est une autre maladie chronique silencieuse. Redoutée par les femmes, elle est caractérisée par une faible masse osseuse et une détérioration du tissu osseux. Il en résulte une plus grande fragilité osseuse et des risques de fractures, particulièrement de la hanche, de la colonne vertébrale et du poignet.

Selon l’OMS, les maladies chroniques sont responsables de 63% des décès. C’est la toute première cause de mortalité dans le monde. C’est dire leur prévalence.

Vieillissement cellulaire, alimentation et maladies chroniques

Les maladies chroniques sont la cause directe d’un vieillissement cellulaire prématuré. C’est pour cela qu’on dit qu’on ne peut pas en guérir, au moins en théorie. Le vieillissement cellulaire provient de plu- sieurs facteurs : le stress, la pollution, mais aussi l’alimentation. En effet, le vieillissement cellulaire provient en bonne partie de carences alimentaires mais aussi du facteur stress. Le stress est un facteur qui amplifie l’impact des carences nutritives. Il ne faut pas le négliger. Manger bien en étant stressé ne sert souvent à rien, car c’est la qualité de l’énergie vitale qui circule dans notre corps qui va conditionner la manière dont la nourriture est métabolisée. Pour freiner une arthrose ou pour sortir d’épisodes dépressifs à répétition, pensez donc d’abord à ce que vous mangez. Les études scientifiques sont unanimes, des changements dans les habitudes alimentaires sont nécessaires afin de faire face à l’épidémie croissante de maladies chroniques.

Quels aliments pour renforcer son terrain ?

Selon le Professeur Luc Montagnier, c’est la qualité du terrain, déterminée entre autres choses par l’alimentation qui permet de résister, ou d’éviter les maladies. C’est vrai pour le sida également. Selon lui, la transmission de cette maladie serait bien plus faible en Afrique si les populations concernées avaient accès à une alimentation d’une meilleure qualité. Pour prévenir les maladies chroniques ou pour freiner leur évolution, le mieux est donc d’agir sur le terrain. Prendre un traitement chimique d’appoint peut vous apporter un certain soulagement, c’est vrai notamment avec les fameux corticoïdes en cas d’arthrose, mais agir sur le terrain est la meilleure alternative.

Quels aliments préférer ?

Que vous mangiez un pain blanc ou un plat de riz, c’est du glucose qui en définitive va pénétrer dans la cellule et lui donner du carburant pour fonctionner. Et en matière d’énergie, toutes les sources ne sont pas identiques, tous les glucides ne sont pas les mêmes, tous les sucres ne se ressemblent pas et toutes les graisses ne sont pas identiques. Il est utile de connaître la différence. En matière de graisse, les temps ont changé et on sait que les graisses sont nécessaires, les bonnes graisses notamment. Les huiles végétales consommées à froid ainsi que les fruits secs, les poissons gras, etc.

Les glucides sont nécessaires pour l’énergie, mais il n’y a pas de standard, évidemment. Chacun son rythme de vie et ses besoins. En tout cas le corps le transforme en graisse et stocke les excès. Enfin, le sucre, longtemps diabolisé. Il faut juste se doter de bon sens avec cette belle poudre blanche, ou brune pour le sucre roux. En excès, le sucre est très néfaste : il favorise non seulement de diabète, mais aussi le développement des cancers. En effet les cellules cancéreuses se nourrissent de glucose, qui pris en excès, provoque une surproduction d’insuline. Celle-ci favorise le développement du cancer.

Le sucre possède un autre inconvénient révélé par des études d’addictologie faites sur les rats : c’est une drogue puissante ! S’en sevrer n’est pas chose facile. Plutôt que de le retirer de votre alimentation, munissez-vous juste de bon sens.