Les progrès de la neurobiologie et des neurosciences prouvent aujourd’hui l’efficacité de l’hypnose. L’état hypnotique permet d’aller chercher en soi-même les ressources nécessairespour se libérer d’une problématique, qu’elle soit d’ordre émotionnel, psychologique ou même physique. Et, bonne nouvelle : Nous y sommes tous réceptifs ! Mieux encore, il existe des techniques permettant de travailler sur soi, en toute autonomie.
Hypnose et auto-hypnose : quelles différences ?
Les professionnels de l’hypnose distinguent l’hétéro-hypnose (nécessitant l’intervention d’une personne extérieure : l’hypnothérapeute) de l’auto-hypnose, qui se pratique seul (sans praticien ni enregistrement audio)…
Comment l’auto-hypnose fonctionne-t-elle ?
Certains apparentent l’état d’auto-hypnose à l’état méditatif. Effectivement, dans les deux cas nous passons de l’onde Bêta (activité cérébrale normale) à l’onde Alpha (état de relaxation) voir à l’onde Thêta (état méditatif très profond).
Cette modification du rythme cérébral ouvre les portes de notre conscience à un monde beaucoup plus vaste. En re-créant le lien avec l’inconscient nous accédons à qui nous sommes vraiment. Il devient alors possible de se libérer de tout comportement toxique ou restrictif.
Pour ce faire, nous allons nous servir de notre capacité à imaginer. Le cerveau ne fait pas la différence entre la situation que nous imaginons et l’expérience vécue dans la réalité.
Par exemple, le film que vous êtes en train de regarder vous fait-il rire aux éclats ? Ou pleurer à chaudes larmes ? Peut-être cette scène vous fait-elle sursauter ?
Vos réactions semblent réelles, tant émotionnellement que physiologiquement. Pourtant, l’événement est bel et bien virtuel. L’imaginaire l’emporte toujours sur la réalité.
Il suffit donc de savoir comment programmer la réussite pour l’atteindre ! (Avec un peu d’entraînement, bien sur !)
Comment se pratique l’auto-hypnose ?
Les techniques pour parvenir à l’état d’auto-hypnose sont variées. Nous pouvons, par exemple, combiner la stimulation d’au moins trois sens (en même temps):
– La VUE : je fixe un point au loin,
– L’OUIE : je mets mon attention sur les sons environnants, aussi infimes soient-ils,
– Le TOUCHER : je me concentre sur les mouvements de mon ventre provoqués par ma respiration, ou encore, je prends conscience du contact de mes pieds avec le sol, de l’air sur mes bras découverts…
Nous parlerons alors de « saturation sensorielle » . Le cerveau se déconnecte ainsi de la réalité extérieure. « Je me sens ainsi tout de suite apaisé ».
Une fois la communication avec l’inconscient établie, il convient de faire appel à des outils de (re)programmation tels que la visualisation créatrice, l’auto-suggestion, la pensée positive, etc. Il devient donc possible de transformer les croyances limitantes par de nouvelles attitudes positives.
L’auto-hypnose devient rapidement un état d’être automatique permettant de retrouver quasi-instantanément sa sérénité intérieure, quelles que soient les circonstances extérieures. Cette technique est d’ailleurs préconisée aux personnes sujettes à des crises d’angoisse, à de l’agoraphobie, ou de la claustrophobie. Toute sensation de panique peut ainsi être évitée. L’auto-hypnose est également efficace dans de nombreux domaines : stress, sommeil, douleurs, addictions, timidité, manque de confiance en soi …
