Le microbe entre un jour dans votre corps lors d’une banale piqûre de tique, et c’est une série de symptômes qui va vous alerter : quelque chose ne va pas. C’est peut-être la maladie de Lyme.
Les symptômes
Ce sont des symptômes courants ou anodins que vous allez peut-être ignorer : la démangeaison, la légère fièvre, les maux de tête ou la fatigue sont, en effet, des symptômes trop courants, standards.
Même si ces symptômes passent, le microbe reste dans votre corps et va profiter de la première baisse (ou dépression) de votre énergie et système immunitaire pour se renforcer. Il n’a pas disparu. Quand il va se manifester, les symptômes
seront plus intenses : douleurs aux articulations, 40 °C de fièvre, une fatigue inexpliquée et souvent insurmontable. Parfois, on ne peut même pas faire quelques pas….
Le microbe est redoutable. Il s’infiltre dans tous les organes et attaque tous les systèmes, notamment le système nerveux.
C’est ainsi que des lésions variées apparaissent, provoquant douleurs légères, fatigue plus ou moins intense, parfois même des paralysies.
Une maladie invisible
En effet, les chiffres affirment que dans 95 % des cas, la maladie de Lyme n’est pas correctement diagnostiquée. Le médecin ne voit pas le lien entre les symptômes et l’infection appelée maladie de Lyme. L’état grippal, les vertiges, ou l’impossibilité à se concentrer qui accompagnent la maladie sont mis sur le compte du stress.
On parle aujourd’hui de centaines de milliers de malades « clandestins », des « sans-papiers de la maladie » qui n’ont aucune reconnaissance du corps médical.
Le corps médical ne parle pas beaucoup de la maladie de Lyme car il n’arrive pas à la cerner, il parle volontiers du « Syndrome de Fatigue Chronique », maladie neurologique incurable, inexplicable, invisible et souvent sans remèdes.La maladie de Lyme est une infection chronique qui peut être confondue avec quasiment toutes les maladies connues en médecine. La véritable source du mal est donc là : des symptômes trop communs.
Comment sait-on si on est infecté ?
Il existe actuellement deux méthodes majeures pour démasquer la maladie de Lyme : les tests Elisa et Western Blot. Ces tests se révèlent parfois inefficaces, la maladie est connue pour être « une grande imitatrice » des autres maladies. Il y a une troisième méthode de diagnostic, particulièrement efficace, c’est celle du docteur Richard Horowitz.
Médecin interniste (spécialiste des diagnostics difficiles et des maladies auto-immunes) à Hyde Park, dans l’Etat de New York, le Dr Horowitz a traité et guéri depuis 30 ans plus de 12 000 patients atteints de la maladie de Lyme. C’est un questionnaire symptomatologique que vous pouvez trouver dans des livres spécialisés ou encore dans des e-books à télécharger sur le net.
Les antibiotiques sont-ils efficaces ?
Par mesure de prévention, le médecin de famille prescrit en général un traitement antibiotique prolongé, protocole classique en médecine. C’est ainsi que des milliers de personnes infectées vivent (et survivent) plus ou moins bien avec la maladie de Lyme.
Il faut savoir que les antibiotiques ne sont pas toujours efficaces contre les bactéries de la maladie de Lyme et similaires. Les borrélioses, par exemple, sont capables de pénétrer en profondeur dans les tissus humains, elles produisent alors une substance gélatineuse, une sorte de biofilm qui les rend jusqu’à mille fois plus résistantes aux antibiotiques.
Les plantes, votre meilleur allié
En vérité, il n’y a que les remèdes naturels qui donnent des résultats, à plus ou moins long terme. Mais les remèdes chimiques anti fatigue ne font que cacher un symptôme qui reviendra tôt ou tard.
Il faut restaurer en profondeur son terrain, car comme le disait si bien Pasteur « le microbe n’est rien, le terrain est tout ». Il faut renforcer ses défenses immunitaires, en particulier le système digestif. Les plantes, notamment les huiles essentielles, sont le meilleur remède naturel qui permet de modifier peu à peu le terrain biochimique du corps.
A titre d’exemple, le protocole du Dr Horowitz qui a été efficace pour 70 % de ses patients consiste à prendre 30 à 60 gouttes par jour d’un mélange d’extraits de cumanda, de banderol, d’enula et de samento (griffe du chat). L’armoise annuelle est une autre plante très efficace aussi.
Un autre protocole, celui de Buhner, comprend l’andrographis, la renouée du Japon, la griffe du chat, l’astragale de Chine et l’éleuthérocoque.
Le mieux est de consulter un naturopathe qui vous donnera un protocole adapté à votre état de santé.