Pleins feux  sur la chiropratique

Pleins feux  sur la chiropratique

La chiropratique a pour objectif d’améliorer l’état de santé global en équilibrant le système nerveux, en libérant les tensions musculaires et en entretenant l’énergie vitale, par l’intermédiaire d’examens spécifiques et de techniques manuelles visant à « réajuster » la colonne vertébrale.

Après avoir longtemps souffert d’un réel manque de reconnaissance, la chiropratique est aujourd’hui considérée comme une méthode efficace, du moins dans des champs d’applications bien précis (les lombalgies aigues ou subaigües notamment). Se focalisant sur l’état du système nerveux, de la colonne vertébrale et de l’appareil locomoteur, cette technique manuelle repose toutefois sur une approche globale du corps humain et agit aussi bien en traitement qu’en prévention. En plus de l’intervention du chiropraticien, l’hygiène de vie fait partie intégrante de la thérapie par chiropratique. Plusieurs écoles dédiées à la formation des chiropraticiens ont ouvert leurs portes à travers le monde, notamment aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et en Océanie. En France, la discipline semble avancer vers une plus grande reconnaissance.

La chasse aux perturbations du système nerveux et de la colonne vertébrale

La chiropratique, également appelée chiropraxie, est une méthode de thérapie manuelle se basant sur «  la prévention, le diagnostic, et le traitement des pathologies mécaniques, réelles ou supposées, de l’appareil neuro-musculo-squelettique, en particulier du rachis, et de leurs conséquences. Les thérapeutiques sont conservatrices, principalement manuelles », d’après la définition de l’Association Française de Chiropratique (AFC) et de la Société Franco-Européenne de Chiropratique (SOFE).

Cette approche se focalise principalement sur les perturbations de la colonne vertébrale, mais aussi du bassin, des membres inférieurs et supérieurs et l’appareil locomoteur en général, responsables de plusieurs types de troubles. Les perturbations recherchées sont appelées subluxations, et sont, dans la pratique de la chiropraxie, sources d’interférences nerveuses, de tensions musculaires et de dysfonctionnements organiques.

C’est à l’Américain Daniel David Palmer qu’est attribuée la création de cette discipline en 1895. Deux années plus tard, sera fondée la Palmer School of Chiropractic. La chiropratique sera par la suite revue et développée par son fils, Bartlett Joshua Palmer, puis par de nombreux spécialistes du monde entier.