Nous vivons dans un environnement teinté de dépendances en tout genre. Les dépendances les plus virulentes ne sont pas celles que vous croyez : drogue, alcool ou tabac. Ce sont des dépendances qui passent complètement inaperçues dans un mode de vie très mal sain, mais très bien markété (du mot marketing). Addiction au travail, addiction au mobile, addiction aux marques, sans parler des addictions alimentaires qui sont probablement les plus répandues et les plus banalisées, même si elles sont des plus graves. Zoom sur nos dépendances diverses et clés pour se reprendre en main et s’en sortir.
Un environnement teinté de dépendances en tout genre
A observer notre vie au quotidien nous remarquons que nous baignons dans un environnement général fait de dépendances plus ou moins visibles. Les drogues, ou les substances classées comme drogues donc illicites, ne sont pas les seules sources du mal. Des produits qu’on sait nocifs pour la santé du corps et de l’esprit sont disponibles partout, certains produits qui devraient être consommés de façon très modérée sont surconsommés sous l’impulsion du matraquage publicitaire : « produit le moins cher du marché », « offre limitée », « pour l’achat de deux produits le troisième gratuit », et autres astuces qui nous mettent sous tension, tension destinée à provoquer l’acte d’achat. Des produits cancérigènes nous en consommons tous les jours, ce n’est plus un secret pour personne, certains quotidiennement et régulièrement (colorants artificiels dans les sodas ou les biscuits)…. Jusqu’aux substances les plus anodines nous semble t-il, mais les plus ravageuses pour la santé : le sucre en l’occurrence.
Nous sommes en effet à l’ère de la consommation et de la permissivité, sous couvert de liberté chacun est libre de se faire du mal et de se faire formater par le matraquage publicitaire.
L’addiction la plus répandue : le sucre
Un changement de taille marque nos habitudes alimentaires aujourd’hui. On ne boit plus suffisamment d’eau, et les boissons sucrées sont tout simplement en train de remplacer l’eau.
2 milliards de canettes ou bouteilles de coca cola vendues par jour, dans le monde. Un chiffre colossal, ce sont les effets sur la santé de l’Homme qui sont colossaux, d’autant plus que les marques planétaires comme celles-ci dépensent des fortunes en communication et en marketing pour associer à leur produit des idées et des sentiments qui n’ont strictement rien à voir avec l’utilité réelle du produit, mais qui sont si puissantes. Ça s’appelle le marketing conatif, c’est-à-dire celui basé sur les émotions.
Le sucre fait exactement le même effet que toutes les autres drogues, on le sait, seulement c’est encore toléré vue la puissance financière et marketing des lobbies qui en profitent.
Le diabète de type 2 est directement lié à la consommation de sucre, donc directement lié à cette consommation folle de sucre. Il faut savoir que le sucre qui est dans une canette de soda est des dizaines de fois supérieur à votre capacité normale d’absorption (ou de dégradation de ce sucre par l’insuline).
Et le libre arbitre ?
Chaque maman peut, en théorie, disposer de son libre arbitre quand son enfant de 3 ans réclame du coca cola ou autre boisson sucrée, elle peut dire non et épargner à son enfant une dépendance d’autant plus forte au sucre qu’elle commence jeune…mais elle cède et dit oui, pour pas faire d’efforts, ou soit disant pour pas le vexer, pas lui donner de complexes, surtout que tous les enfants de son âge en boivent et qu’ils n’en sont pas morts !
A propos de dépendance au sucre : « C’est la première génération d’enfants qui risque de vivre moins longtemps que ses parents » dit Jean François Narbonne, toxicologue est expert de l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Deux canettes de sodas par jour, c’est presque pareil qu’un paquet de cigarettes, en termes d’implications sur la santé…
Tous ceux qui boivent du coca ne sont pas obèses, c’est vrai. Seulement les effets à terme ne sont jamais clairement établis, la prise de poids est un effet très visible, d’autres le sont beaucoup moins. En plus des perturbations liées aux neurotransmetteurs, celles endocriniennes (production d’insuline en tête), etc.
Attention au light
La vague marketing actuelle est celle du light. Il y en a dans tous les rayons d’un supermarché. Qu’est ce qu’on sait exactement sur l’aspartame ou les édulcorants en général ?
Pas de bonnes choses, les études montrent un effet toxique, neurotoxique précisément. Mais ce n’est toujours pas assez médiatisé. D’autres études prennent le devant de la scène de temps en temps pour dissimuler cette gravité de l’aspartame. Car comme dans tous les domaines, la science est traversée par les courants de pouvoir/argent.
Le jeûne : Une solution santé
Comment sortir de toutes nos dépendances alimentaires. Comment se concentrer au travail sans cette cigarette, ce bonbon ou ce biscuit ? Il est toujours possible d’en sortir en réalité, le pouvoir de la volonté est immense, mais il faut de la volonté. Du moment que vous avez pris la mesure de l’ampleur de la tâche, vous serez plus apte à la réaliser.
Le jeûne est une solution extrêmement efficace pour rompre avec les addictions alimentaires en tout genre. Si vous décidez d’arrêter de consommer un aliment donné, les symptômes physiologiques : mal de tête, fatigue, nervosité ou irritabilité seront là au début, mais avec le temps ils vont disparaître. Le jeûne facilite la démarche car vous arrêtez de manger pendant une journée, quelques heures, jusqu’à plusieurs journées pour les initiés. Boire de l’eau est nécessaire, certains opteront aussi pour du jus de fruit ou de légumes, mais la philosophie fondamentale est de ré apprendre la nourriture au corps. Ré-apprendre la sensation de faim et de satiété. A la reprise d’une alimentation normale, votre corps est de nouveau relativement «vierge» et c’est à vous de lui donner les bonnes habitudes. Bon courage.
