Les additifs alimentaires en question

Les additifs alimentaires en question

Comme tous les enfants, votre enfant raffole de ces biscuits et pâtisseries colorées qu’on trouve pile devant les caisses en supermarché. Et comme tous les parents vous lui offrez cela à chaque fois que vous faites les courses, juste pour lui faire plaisir, sans se poser trop de questions.En réalité il faut se poser des questions quant au contenu de ces produits alimentaires qui ont subi tellement de transformations qu’ils n’ont plus grand-chose à voir avec les aliments. Les additifs alimentaires sont probablement la cause cachée de bien des problèmes de santé, notamment chez l’enfant. Enquête.

Les grands responsables du THADA : les phosphates alimentaires

THADA = Troubles de l’hyperactivité et du Déficit de l’Attention. C’est un trouble qui touche un nombre croissant d’enfants et qui surtout diagnostiqué en milieu scolaire. L’enfant est très agité, ne parvient pas à se concentrer ni à entreprendre et finaliser des taches données pour réaliser son apprentissage dans un domaine ou un autre.

C’est une source de difficultés scolaires, mais aussi familiales. Voici une histoire vraie qui a bouleversé la recherche dans ce domaine : Dans les années 1970, Hertha HAFER, une pharmacienne allemande avait un enfant bougeait tout le temps et qui était fatigant. Elle emmena son fils chez divers médecins et neurologues, ainsi que psychologues et psychiatres. Il fut mis sous RITALINE® pendant quelques temps. La RITALINE®, on le sait, acidifie l’organisme, l’enfant développa par conséquent des caries foudroyantes en six semaines puis des angines répétées. Ensuite surviennent des problèmes circulatoires.

En 1975, le Dr Ben FEINGOLD allergologue américain publia un ouvrage « Why your Child is Hyperactive » (Pourquoi votre enfant est hyperactif). A cette époque il y a avait déjà 5 à 6 % d’enfants hyperactifs. Herha HAFER, aidée de son mari chimiste, s’intéressa alors aux 3800 additifs alimentaires déjà présents à cette époque, et qui n’ont cessé d’augmenter depuis. En effet depuis 1960 l’utilisation des phosphates par exemple a augmenté de 300 %. Ces produits sont très bon marché et constituent la moitié des additifs.

L’évidence de la relation entre l’absorption de ces produits et l’état de leurs enfants fut simple à prouver, puisqu’il suffisait de supprimer ces additifs pour que les enfants reviennent à un comportement normal au bout de 4 jours, et à la moindre réintroduction, ils retournent à l’hyperactivité.

Les phosphates sont partout

Un adulte ne devrait absorber que 750 mg de phosphore par jour alors qu’il en consomme en moyenne plus de 1500 mg/j. Ces additifs alimentaires sont présents partout ! Ils bloquent la noradrénaline, neurotransmetteur qui assure la liaison entre le néocortex, siège de la réflexion, de l’analyse et de la création et le cerveau limbique, siège des émotions. L’individu se retrouve alors entièrement soumis à ses impulsions sans pouvoir les gérer, et se comporte donc de façon anormale. Il parait aussi que les garçons (10 à 20%) sont plus touchés que les filles (5%), ces dernières seraient protégées par leurs hormones.

Les troubles commencent souvent à apparaître à l’introduction du lait de vache et de la lécithine de soja. Les individus concernés sont en général en alcalose, et ceci peut être facilement mis en évidence en testant le pH salivaire le matin à jeun, avec un papier réactif qui deviendra dans ce cas bleu-violet.

Comment agir ?

En Suisse, chez les sujets de 5 à 14 ans, la consommation de RITALINE a augmenté de 700%. Aux USA 6 millions d’enfants sont sous RITALINE, en France : 6000. Les USA consomment 90% de la production mondiale. Ces chiffres ne sont pas les plus récents, mais ils donnent une idée sur l’ampleur du phénomène hyperactivité et sur la réponse chimique par RITALINE.

Comment un parent peut-il agir ? Quelles actions concrètes pour éviter du moins diminuer cet effet néfaste des additifs alimentaires et notamment des phosphates qui sont présents à peu près partout, c’est-à-dire dans tous les produits alimentaires.

Une première réponse, banale, consiste à éviter les produits alimentaires et à consommer des aliments. Les habitudes alimentaires s’installent avec le temps et c’est au parent de prendre les bonnes initiatives, les bonnes décisions, afin d’installer des habitudes saines.

On peut supprimer l’alcalose en prenant du vinaigre de vin (acide acétique) : 1 cuillère à café dans un verre d’eau avec un peu de miel le matin, jusqu’à ce que le pH salivaire soit redevenu acide pH 5 à 6. Les personnes touchées aiment souvent les cornichons (fait baisser l’alcalose grâce au vinaigre).

Ne pas prendre d’acide citrique (citron), ni d’acide malique (pomme) qui engendrent de l’alcalose et sont synergiques avec le phosphate. Le vinaigre balsamique, l’alcool, le vin contiennent de l’acide acétique.

Sont à supprimer également: IceTea et différents sodas, barres chocolatées, chewing-gum, riz incollable (enrobage phosphaté), levure chimique pour gâteaux (pyrophosphates). Vous pouvez remplacer la levure chimique par de la levure alimentaire, et mieux, du levain .Il faut aussi vérifier la composition des chocolats et des produits à tartiner. Vous pouvez acheter du chocolat sans phosphates du commerce équitable, de la pâte à tartiner sans lécithine de soja, etc.

De façon générale sont absolument à éviter tous les produits contenant des additifs, surtout les additifs suivants :

  • E322, E338 à 341 ce sont des phosphates
  • E450a, b, c, di, tri et poly-phosphates (tous les produits fondus pour enfants)
  • E 1410, E1414, E1442 : diamidon phosphaté.
  • Diminuer les oléagineux, légumineuses, jaunes d’œufs et le lait de vache qui contient 6 fois plus de phosphate que le lait maternel. Eviter les charcuteries,….

L’hypersensibilité aux phosphates peut aussi être atténuée par la prise d’huiles de première pression à froid, olive, colza, tournesol. Voici une astuce facile pour tester une huile et savoir si elle est vraiment « Première pression à froid » : la mettre au réfrigérateur : une huile 100% PPF ne figera pas !

Quelques symptômes de l’hyperactivité:

  • Agitation marquée
  • Troubles de l’attention
  • Faible capacité de concentration
  • Mauvaises habitudes de sommeil
  • Difficultés de langage, de parole
  • Difficultés psychomotrices
  • Agressivité
  • QI normal, voire supérieur, mais situation d’échec