L’idée nous vient de nos grands-mères : l’oignon est bon pour la santé ! Lorsque l’on offre à l’organisme un produit, naturel, il sait en tirer le meilleur. L’oignon cultivé biologiquement est rempli de vertus qu’il est facile d’utiliser au quotidien. On peut consommer et profiter des bienfaits de l’oignon aussi bien cru que cuit.
L’oignon est un allié minceur
Ajouté à tous les repas l’oignon, grâce à ses fibres, aide à surveiller sa ligne. Il a des propriétés diurétiques qui permettent d’augmenter l‘élimination des graisses stockées dans les tissus adipeux. Les fibres quant à elles, gonflent dans le système digestif et procurent une sensation de coupe-faim. 100 gr d’oignons fournissent une valeur énergétique de seulement 34 kcals et apportent 170 mg de potassium, 25 mg de calcium et 10 mg de magnésium.
Il existe quatre sortes d’oignons :
L’oignon blanc qui est cueilli avant maturité complète entre avril et septembre. Il se consomme frais et ne se conserve pas très longtemps. C’est celui qui renferme le moins d’antioxydants mais qui est le plus riche en fibres.
L’oignon jaune que l’on trouve toute l’année sur les marchés et qui se conserve facilement au sec et au frais. Il faut de préférence le consommer cuit car il est plus indigeste s’il est absorbé cru.
L’oignon rouge est le plus riche en antioxydants. C’est celui qu’il faut choisir pour une consommation cru dans les salades. Il est plus fade et moins sucré que les deux autres. On le trouve également à la vente, toute l’année.
L’échalote est un petit oignon de forme allongée qui contient en plus grande quantité de la Quercétine, substance antioxydante.
Il possède des vertus médicinales reconnues :
- Anti-cancer
Grâce aux antioxydants qu’il contient (anthocyanines, quercétine et sélénium) et à sa teneur en lycopène, les effets préventifs de l’oignon contre certains cancers sont reconnus. Plusieurs études démontrent son effet protecteur par réduction de la prolifération des cellules cancéreuses contre les cancers de l’estomac, du tube digestif, du colon, du larynx et de l’œsophage. Ces effets positifs sont d’ordre préventif et curatif.
- Anti-cholestérol
L’oignon est aussi un antiagrégant, moins fort que l’ail mais avec une efficacité non négligeable. Cette vertu est due aux composés sulfurés qu’il contient et aussi aux omégas 3 et au potassium qui réduisent le cholestérol et protège le cœur et les artères.
- Anti-diabète
Malgré que l’oignon renferme un taux élevé de glucides, il permet de réduire le taux de triglycérides dans le sang grâce à la glucokinine qu’il renferme. Certains scientifiques émettent l’hypothèse que l’oignon stimule le pancréas et régule ainsi le taux de glucose dans le sang, en favorisant la fabrication de l’insuline.
- Anti-inflammatoire
Ce pouvoir anti-inflammatoire nous est surtout transmit par le qu’en-dira-t-on et non pas par les recherches médicales. Nos grand-mères préconisaient l’oignon comme un allié hygiénique, antibactérien et anti-inflammatoire. Il contient des enzymes, des diastases et des oxydases qui sont des anti-inflammatoires puissants. Il est populairement employé pour faire mûrir et désinfecté un furoncle, pour traiter des maux de gorge, des otites ou des piqûres d’insectes.
Mais encore….
Antianémique, grâce à la vitamine C et à de nombreux oligoéléments, l’oignon est un très bon tonique.
Antiasthmatique : des chercheurs ont trouvé qu’avec la quercétine, l’oignon a la vertu de calmer les crises d’asthme.
Anti calculs rénaux, après une cure de sirop d’oignons, pendant 2 ou 3 mois, les calculs rénaux peuvent disparaître grâce à l’effet diurétique de l’oignon.
Anti parasites : l’oignon est efficace contre les vers et les oxyures.
Anti-constipation, les oignons cuits ont des propriétés laxatives.
Bon pour le cœur, car en fluidifiant le sang il diminue les risques d’infarctus, de thrombose et protège du risque de formation de caillots.
Désinfectant et cicatrisant : petites astuces : après avoir désinfecté une plaie avec du jus d’oignon, mettre sur la plaie une pelure d’oignon sèche pour accélérer la cicatrisation et pour que le pansement ne colle pas en cas de saignement.
D’après nos grand-mères
Lors d’un rhume, le fait de poser un oignon sur la table de nuit absorbe les toxines. Pour soulager un mal de gorge, faire un macérât d’oignon en faisant cuire 100 gr d’oignons hachés dans 200 gr d’eau. Filtrer la préparation et y ajouter une cuillère à soupe de miel. Faire chauffer jusqu’à l’obtention d’un sirop à prendre à raison de 5 cuillères à café par jour jusqu’à la disparition de la douleur. L’oignon peu soulager les brûlures s’il est appliqué très rapidement. Un autre sirop d’oignon, pris en cure au moins deux fois par an permet de soulager les rhumatismes : Faire bouillir 2 gros oignons dans 1 litre d’eau avec 250 gr de suce. Boire 5 tasses par jours de cette préparation pendant le mois de cure. Dès l’arrivée des premiers froids, prendre chaque jour 3 cuillères à soupe de ‘vin d’oignon’. Pour préparer 1 litre de cette potion, broyer 500 gr d’oignons crus, y ajouter 600 ml de vin blanc léger et 100 gr de miel liquide, laisser reposer 1 jours ou 2. Utiliser l’oignon en cataplasme en le faisant cuire et en le réduisant en bouillie épaisse. Cette purée chaude, mise dans un linge et appliquée sur la poitrine fait des merveilles en cas de bronchite. Le jus d’oignon soigne les verrues s’il est appliqué régulièrement. Quelques gouttes d’oignon dans l’oreille soignent efficacement une otite.
L’oignon dans l’histoire
Depuis l’antiquité les Grecs lui reconnaissent ses vertus thérapeutiques et les Égyptiens l’honoraient comme une divinité. Au temps de la peste on accrochait des tresses d’oignons sur les portes pour éloigner la maladie. Dans l’astrologie chinoise il sert de porter chance. Les joueurs superstitieux en garde dans leur poche.
Petits bémols
Pour les estomacs délicats, la digestion de l’oignon est parfois difficile. C’est un aliment fermentescible et lors de son passage dans le transit intestinal il peut provoquer des ballonnements et des flatulences. Il est plus facile à digérer à l’état cuit qu’à l’état cru. L’oignon consommé cru peut provoquer une mauvaise haleine une fois le repas terminé. Pour y remédier il suffit de mâcher un peu de persil frais, efficacité garantie, ou alors manger un fruit qui aide à se débarrasser des substances sulfurées, tels que la banane ou le kiwi.
