Tout savoir sur les algues alimentaires

Tout savoir sur les algues alimentaires

Les algues alimentaires : algue nori, algue wakamé, algue kombu, fraîches, déshydratées, en paillettes, en poudre, sont sources de protéines végétales, de vitamines, d’acides aminés et sels minéraux. Découvrez les algues alimentaires, ces légumes marins, aux qualités nutritives extraordinaires et aux multiples vertus, qui peuvent même nous aider à maigrir.

Les algues alimentaires : Une prévention du cancer et des maladies cardio-vasculaires

Sans être un « aliment miracle », l’algue contribue à couvrir les apports nutritionnels recommandés et donc à prévenir certaines maladies.

  • Antifatigue, anti cholestérol :Composées d’eau à 80%, les algues apportent peu de graisses et de calories mais sont très riches en protéines, en fibres (jusqu’à 87%) et bien sûr en iode. Certaines abritent plus de fer que le foie, plus de vitamine C que l’orange, plus de calcium que le lait (à teneur équivalente pour 100g) et toutes sont riches en oméga 3. Elles permettent donc de lutter contre la fatigue, la prise de poids et par ricochet le cholestérol et les maladies cardio-vasculaires.
  • Anticancer : Plusieurs études menées au Japon (grand consommateur d’algues) ont démontré l’intérêt de ce « légume de la mer » dans la prévention de certains cancers (sein, colon prostate). Outre sa richesse en fibres, l’algue est en effet un concentré hyperpuissant d’antioxydants et d’acides aminés. Même si l’alimentation frugale des Japonais et leur activité physique bien supérieure à la nôtre jouent aussi, le pouvoir antiradicalaire de l’algue est bien réel.

Les algues alimentaires dans la cuisine

Les algues se prêtent à de multiples utilisations. Sans vous lancer dans l’élaboration de sushis ou de makis, vous pouvez facilement profiter de leurs vertus et de leur fort goût iodé.

  • En aromate : C’est l’idéal pour découvrir les algues mais aussi avec du sel aux algues pour compenser les effets toxiques d’un poisson cuit au barbecue ou des paillettes (de dulse, spiruline…) à saupoudrer ou à intégrer dans une marinade.
  • En légumes : Douces au palais, le nori, la dulse, la laitue de mer peuvent se déguster fraîches, en lamelles dans une salade de riz et des fruits de mer; la salicorne (fraîche ou en conserve, à dessaler) peut accompagner un poisson, et le kombu ou le wakamé (plus forts en goût) parfumer un bouillon.
  • En préparation culinaire : Sans saveur, l’agar-agar en poudre permet de donner de la consistance à une sauce, à une mousse de fruits ou de légumes sans peser sur la balance. D’autant qu’elle gonfle dans l’estomac et amène vite à satiété. À utiliser modérément en cas de colon irritable.
  • Gare aux compléments alimentaires : Toujours demander l’avis de votre médecin car des ajouts de cuivre ou de fer à fort pouvoir oxydatif peuvent nuire à votre santé.

Des précautions

Par mesure d’hygiène, pas question de manger les algues du plateau de fruits de mer ou celles qui traînent sur la plage. Cantonnez-vous aux algues autorisées à la vente (en boutique bio, pas sur internet).

  • En cas d’hypertension artérielle : Très salées, les algues doivent être consommées avec modération. Pour autant, la perte de poids qu’elles facilitent permet aussi de lutter contre l’hypertension.
  • En cas d’hyperthyroïdie : Très iodées, les algues sont bien sûr contre-indiquées en cas d’hyperthyroïdie sévère (rare). A contrario, la thyroïde ne pouvant fabriquer d’hormones sans iode (100% issue de l’alimentation), les algues permettent d’en stimuler la production et de lutter contre un ralentissement de l’organisme (hypothyroïdie).
  • En cas de trouble de la coagulation : Riches en vitamine K, les algues sont contre-indiquées en cas de traitement anticoagulant.

Les algues ramassées sur la plage ne sont pas comestibles. Il faut donc les acheter. Achetez-les dans les magasins d’alimentation bio, les épiceries fines, les épiceries asiatiques.