Le maca : une racine magique

Le maca : une racine magique

Nutritif, redynamisant et aphrodisiaque

Cette richesse en nutriments fait du maca un aliment incontournable de la cuisine traditionnelle au Pérou. Séché, cru ou cuit, il entre dans la préparation de gâteaux, chips et biscuits. Les habitants des Andes péruviennes en mangent 500 g par jour en moyenne.

Sa constitution l’amène également à être employé en tant que remède face à divers troubles. Fatigue, problèmes de concentration, difficultés de la mémoire, dépression, affaiblissement du système immunitaire ou sommeil perturbé font partie des affections traitées à l’aide de ce végétal.

Traditionnellement, les hommes y ont recours en cas de dysfonctionnements sexuels (stérilité, perte de désir…), alors que les femmes en prennent pour atténuer les symptômes de la ménopause (perturbations hormonales, bouffées de chaleur…), les troubles menstruels et les baisses de la libido.

La culture du maca chez les Incas

Cultivé dès 1600 avant notre ère, le maca a connu son âge d’or durant le règne des Incas.  Ce tubercule ayant la forme du radis était l’un des leurs aliments de base ; galettes, crèmes sucrées et gruaux au maca leur apportaient quantités de nutriments leur permettant d’affronter les rudes conditions climatiques des hauts plateaux andins. Il leur servait aussi de monnaie d’échange contre d’autres denrées.