Manger cru

Manger cru

Des restaurants très chics dans Paris, consacrés au cru, des centres de retraite de guérison par l’alimentation vivante. Le cru ou l’alimentation vivante, est-ce un phénomène de mode, ou une tendance bien solide et bien fondée?

Phénomène de mode ?

Un peu partout dans le monde, se répandent aujourd’hui des centres dédiés à des cures d’un genre nouveau. Il ne s’agit pas de faire du drainage, ni de pratiquer le jeûne, il s’agit de consommer du vivant ! Une démarche le plus physique et spirituelle, car incorporant des modules tels que yoga, méditation, acupuncture et plus généralement naturopathie. La cuisine Vivante étant le chef d’orchestre de tout ceci. Un défenseur acharné de cette thérapeutique basée sur l’aliment vivant est le Dr Cousens G., il défend cette idée comme étant le fruit de ses observations et de ses recherches sur une vingtaine d’années, il est fondateur et directeur du « Tree of life Rejuvenation Centre » en Arizona.

Des aliments morts et des alimentas vivants ?

Oui, tout à fait ! C’est du moins comme ca qu’on les appelle. L’aliment vivant est celui qui est consommé cru, n’ayant subi aucune transformation. Celui mort est celui qui a été cuit (longtemps) ou surgelé, conditionné, etc. C’est précisément la valeur nutritive qui fait la différence entre les deux. D’après les observations de nombreux spécialistes, l’alimentation vivante procure surtout une plus grande vitalité. Le cru est généralement à bas indice glycémique. Ce qui lutte contre un des maux majeurs de notre époque, le diabète, notamment de type 2.
L’endurance physique des personnes partisanes de ce régime alimentaire est meilleure, même s’ils sont végétaliens. Et cerise sur le gâteau, ils se disent plus zen, moins stressés et moins sujets aux dépressions selon certaines études. L’explication c’est que la chimie du cerveau serait rendue à a normale, ou à l’équilibre, avec de la nourriture vivante.
En consommant du vivant, on peut consommer deux fois moins en termes de quantité, et avoir la même valeur nutritive. Ce qui induit – quasi systématiquement- un retour progressif vers le poids idéal, pour ne pas dire perte de poids. Car il ne s’agit pas d’être mince par amour de la minceur, mais d’avoir simplement son poids idéal. Celui avec lequel le métabolisme fonctionne au mieux.