Que sont les phyto-œstrogènes ?

Que sont les phyto-œstrogènes ?

Molécules présentes dans plusieurs éléments du règne végétal et agissant dans l’organisme à la manière des œstrogènes, les phyto-œstrogènes se retrouvent dans quantités de produits alimentaires tels que le soja et les graines de lin. Les producteurs louent les bienfaits supposés de ces derniers, tandis que les instances médicales incitent les consommateurs à la plus grande prudence vis-à-vis d’eux.

Les phyto-œstrogènes, autant vantés par les uns que décriés par les autres, demeurent encore mal connus par beaucoup d’entre nous. Une vision caricaturale des choses, voire quelque peu simpliste, consisterait à classer les défenseurs et les détracteurs de l’utilisation de ces molécules en deux catégories, respectivement les fabricants de produits à base de soja, tofu, huile de lin et autres compléments alimentaires d’un côté, et les organismes relevant des autorités médicales de l’autre. Au-delà de la polémique entourant le sujet, tentons de comprendre ensemble ce que sont ces phyto-œstrogènes, de voir quelles en sont les principales sources et d’en connaître les différents types.

Les « petits frères » des œstrogènes issus du monde végétal

Les phyto-œstrogènes, ce sont tout simplement des molécules d’origine végétale qui, une fois intégrées dans notre organisme, se comportent pratiquement de la même manière que les fameuses hormones appelées œstrogènes et que le corps produit par ses propres moyens. Mais ces molécules ne peuvent en aucun cas se substituer à ces dernières, et leur action va dépendre d’un certain nombre de facteurs : l’équilibre hormonal du sujet, le type de phyto-œstrogène utilisé, l’état de l’organisme lui-même…

Quoi qu’il en soit, des recherches menées autour de ces molécules révèlent que leurs affinités avec les récepteurs des œstrogènes sont entre cent et mille fois inférieures à celles des hormones naturelles et des hormones de synthèse.

Réduction des symptômes liés à la ménopause, réduction du taux de cholestérol, lutte contre l’ostéoporose et prévention du cancer font partie des champs d’application supposés des phyto- œstrogènes.