Jamais sans mon doudou

Jamais sans mon doudou

Le doudou pour les plus grands : confident et consolateur

Pour les bébés les plus « grands », autrement dit ceux dont l’âge est à peu près compris entre deux et quatre ans, la relation établie entre eux et leur doudou se raffermit considérablement. La peluche n’est plus un simple objet de réconfort. Il accompagne l’enfant presque partout : lorsqu’il joue, s’endort, à la garderie, à table (ce qui est toutefois fortement déconseillé), en voiture, etc. Il va notamment faire office de confident dans les moments difficiles, et consoler par sa seule présence. L’attachement est tel que la perte de l’objet ou sa privation peut plonger l’enfant dans un réel état de tristesse. Heureusement, avec l’âge, il arrivera un moment où il s’en séparera de sa propre initiative, de manière tout à fait naturelle et progressive.

Une éponge à émotions et un créateur de lien affectif

SI vous vous apercevez que votre petit parle à son doudou, n’y voyez rien d’anormal, bien au contraire. L’enfant va chercher à établir un échange avec son compagnon, mais il va également projeter sa personnalité sur l’objet. En même temps, il va en faire un véritable déversoir à sentiments ; le doudou va « absorber » la tristesse de bébé, subir sa colère (coups, morsures…) ou encore recevoir sa tendresse (câlins, baisers, caresses…).
En s’attachant à sa peluche favorite, le bébé apprend à développer de l’affection et à en donner, à quelqu’un (ou quelque chose en l’occurrence) qui est autre que sa maman et son papa.
De plus, les bébés les plus âgés vont vouloir « éduquer » à leur tour leur doudou en cherchant à leur transmettre ce qu’ils ont eux-mêmes appris.