Déplacez-vous écolo !

Déplacez-vous écolo !

Se déplacer coûte cher à notre porte monnaie mais aussi à la planète. Notre mode de transport laisse une empreinte écologique plus ou moins négative sur l’environnement. Mais il existe des moyens de déplacement plus responsables permettant de diminuer la pollution engendrée par la combustion des carburants.

Les modes de déplacement écologiques

Hors la marche à pied pour les petits déplacements ou le vélo en milieu urbain, de nombreux moyens de transports collectifs permettent de voyager tout en limitant les dépenses énergétiques, en réduisant la pollution et le coût engendrés par les déplacements :

Le train ou le TGV restent les moyens de transport collectifs les plus rapides et les moins polluants.

Les bus évitent l’utilisation de la voiture particulière pour des déplacements quotidiens.

Le tramway avec son moteur 100 % électrique, préserve la qualité de l’air. C’est un mode de déplacement agréable et écologique.

Le covoiturage permet de réduire le nombre de voitures individuelles concentrées sur un même parcours en plus d’être une solution économique.

L’auto-partage permet à des usagers utilisant peu leur véhicule de s’unir pour en acquérir un et pour l’entretenir. Ce véhicule sera à disposition des multi-acquéreurs à des tranches horaires personnalisées.

L’usage du transport collectif en bus

L’utilisation des transports en commun est un acte écologique. De plus en plus les véhicules destinés au transport en commun et mis à disposition des usagers fonctionnent avec des agrocarburants ou des biocarburants. Ces véhicules ont des moteurs qui utilisent aussi le GPL, le GNV ou l’électricité ce qui permet de réduire efficacement les émissions de CO2 dans l’atmosphère.

L’avantage des transports en commun, qu’ils soient urbains ou interurbains, est qu’ils peuvent transporter un grand nombre de voyageurs. Pour une bonne organisation quotidienne, on peut compter sur leur ponctualité et le coût de revient de ce genre de déplacement est bien inférieur à celui d’un véhicule privé.

Des carburants plus écolos pour les déplacements individuels indispensables :

Le GPL, ce Gaz de Pétrole Liquéfié permet de réduire les émissions de gaz à effets de serre car dans sa composition il n’y a pas de souffre, ni de benzène. C’est un mélange de propane et de méthane. Les moteurs pour GPL émettent 10 % de CO2 en moins par rapport aux moteurs à essence. Lors de la combustion du gaz GPL aucune particule nocive n’est rejetée et l’émission d’oxyde d’azote et 15 fois plus faible soit 96 % de moins pour un moteur au diesel, et 68 % de moins par rapport à un moteur à essence. Un autre avantage se situe au niveau de la pollution sonore qui est nettement inferieure. Le GNV est le Gaz Naturel pour Véhicules. Il est composé de Méthane (gaz de ville) et d’hydrocarbures légers. Il existe le méthane fossile en quantité limitée et le méthane renouvelable appelé Biogaz. Mais ce dernier doit subir des traitements pour servir de carburant. C’est un carburant écologique peu polluant, peu toxique et économique. L’émission de C02 est réduite de 25 % par rapport aux moteurs à essence et de 10 % par rapport à un moteur au diesel.

La voiture Hybride : la majorité des véhicules hybrides allie l’essence et l’électricité. Les moteurs hybrides permettent d’économiser environ 15 % de carburant.

La voiture électrique : Les voitures électriques sont les véhicules les moins polluants sur le marché actuel. Le moteur électrique n’émet pas du tout de C02 (hors celui produit pour la fabrication de l’énergie électrique), il est très silencieux et très économique. Un moteur électrique est surtout utilisé pour les déplacements urbains car son autonomie est en moyenne de 100 km et sa vitesse d’environ 100 km/h.

Les autres solutions :

  • Pour réduire les émissions de CO2 des additifs sont utilisés avec les carburants traditionnels. Il s’agit du biodiesel et de bioéthanol. Le super éthanol mélangé à hauteur de 15 % à l’essence est extrait de la betterave, des céréales ou de la canne à sucre. Les véhicules roulants au super-éthanol n’émettent pas de particules et très peu d’oxydes d’azote.
  • Les voitures solaires, équipées de modules photovoltaïques utilisent le soleil pour se charger en électricité.
  • Les nouvelles voitures à hydrogène, utilisent quant à elles, un mélange d’hydrogène et d’oxygène tirés de l’air ambiant pour se propulser. Ces véhicules ne demandent donc aucun carburant pour rouler. Ces nouveaux moteurs apportent une vraie solution écologique mais ne sont pas encore commercialisés car leur production de CO2 est encore à revoir et les recherches pour la réduire sont en cours.

Le transport individuel « doux »

Quand la distance le permet le meilleur moyen de se déplacer reste la marche à pied. Ce mode de déplacement est à privilégier en milieu urbain où la voiture émet le plus de CO2. La marche engendre un effort physique bénéfique pour notre santé et nous aide à lutter contre le stress et la dépression. Se déplacer sans polluer c’est agir en faveur de l’environnement et c’est économique ! Certaines villes ont mis en place le « car à pattes » qui est un système de ramassage scolaire au plus près du domicile, sur des trajets définis (1 km maximum), qui encadre des enfants pour se rendre à l’école en groupe et à pieds. Pour des trajets un peu plus longs (jusqu’à 3 km) on profite du « caracycle » pratiqué sur un trajet précis et effectué en vélo avec un encadrement adulte. Cette solution permet une réduction d’émission de CO2 de 180 gr par enfant et par jour. Les deux roues sont aussi une excellente alternative pour lutter contre la pollution : le vélo, économique, non polluant, peu encombrant et excellent pour la santé. En ville, c’est le moyen de déplacement le plus rapide et qui permet de réduire de 700 kg l’émission de CO2 sur un trajet de 10 km si ce dernier était effectué par une voiture. Ne pas oublier également le déplacement possible en trottinette ou en roller.

Janine Seiller