Le sexe est-il le meilleur des antistress ?

Le sexe est-il le meilleur des antistress ?

Autre hormone dont l’implication dans l’impression de bonheur liée à la sexualité est largement évoquée, l’endorphine (ou endomorphine) est quant à elle libérée par l’hypophyse et l’hypothalamus durant l’orgasme.
Enfin, une étude effectuée en 2006 par un psychologue américain, le docteur Stuart Brody, et rendue publique dans la revue scientifique Biological Psychology, a permis de déduire que les rapports sexuels pouvaient avoir un impact positif sur le niveau de la tension artérielle, affichant des résultats nettement plus probants chez les sujets ayant eu une relation avec pénétration par rapport à ceux ayant eu d’autres pratiques sexuelles (masturbation, jeux sensuels…).
Pour parvenir à cette conclusion, le docteur Stuart Brody a mis en place toute une palette de tests. Il a en effet soumis un certain nombre d’hommes et de femmes (près d’une cinquantaine  au total) à des épreuves particulièrement stressantes, comme le discours face à une large audience et le calcul mental, quelque temps (une semaine en moyenne) après que les « cobayes » aient eu une activité sexuelle. Les résultats ont démontré que les personnes ayant pratiqué un coït ont vu leur tension artérielle revenir bien plus vite à un niveau normal. Le fait que le coït ait un effet stimulant important sur la zone pelvienne, région du corps où connue pour sa grande concentration en terminaisons nerveuses, pourrait ne pas être étranger à ce phénomène.
Alors, si l’on se fie aux résultats des travaux menés par le docteur Stuart Brody, le coït est le sexe antistress par excellence.