Homéopathie : c’est au cas par cas

Homéopathie : c’est au cas par cas

Vous rêvez de faire un travail que vous aimez, de vous lever quand vous voulez le matin, d’avoir le temps de siroter le café dans un grand jardin, ou sur la plage, dans votre maison pieds dans l’eau, et de travailler chez-vous. En attendant cela, la rentrée est bien là, votre corps n’est pas tellement d’accord pour retourner au bureau où il n’ya aucun rayon de soleil. Il vous envoie de petits « NON », avec un mal de dos par ci, un mal de tête par là. Vous pouvez vous faire aider en douceur par l’homéopathie pour accepter la rentrée, en attendant bien sur de changer de travail, la grande maison en bord de mer, etc.

Les maux de l’hiver

Les différents maux de l’hiver traduisent une difficulté du corps à gérer des changements de température, de biorythme, comme d’alimentation. Face aux changements, le corps sait s’adapter, c’est une de ses fonctions majeures. Seulement avec l’accumulation de stress ou de tensions émotionnelles, le corps s’affaiblit, son énergie est piratée par ce déséquilibre émotionnel. Pour se préparer à l’hiver, il ne suffit donc pas de bien manger, de faire le plein de vitamines ou de profiter des moindres rayons de soleil, il faut aussi faire (ou refaire) la paix, avec son corps émotionnel. L’homéopathie accorde une grande importance à la relation intime entre ce qu’on pourrait appeler le corps physique et le corps émotionnel. Les douleurs et les maladies sont en définitive le dernier recours du corps physique pour exprimer ce qui se passe au niveau du corps émotionnel. On dit que les personnes heureuses ne tombent pas malades, un dicton populaire bien fondé en fin de compte, et qui invite à se recentrer sur soi, toujours et chaque jour. Les remèdes proposés par l’homéopathie ne sont efficaces qu’à cette condition. Ceci sans parler des remèdes chimiques classiques et qui ne font que traiter les symptômes dans la majorité des cas, effacer littéralement les symptômes, sans réellement corriger ce qui ne va pas.

Est-il nécessaire de consulter un homéopathe ?

Peut-on faire de l’automédication, aller acheter du Nux vomica, du Crataegus Oxycantha ou de l’Ignatia  pour booster ses défenses immunitaires et vaincre la morosité de l’hiver, ou est-il nécessaire de consulter un homéopathe ? Afin d’obtenir une ordonnance personnalisée ?
Oui c’est préférable. Car un des principes majeurs de l’homéopathie est le terrain, ou l’individualisation. Autrement dit, chacun, selon son « terrain », l’endroit où il est né, les personnes qu’il aura fréquentées  et expériences qu’il aura vécues, selon les maladies qu’il aura développées dans le passé aussi, et même selon ce qu’il mange au quotidien, ses préférences alimentaires, est unique et différent. Un traitement standard à la manière dont se donnent les traitements chimiques de la médecine allopathique, n’a simplement pas de sens. Si l’on tombe dans la standardisation des traitements, ce n’est plus vraiment de l’homéopathie.  Raison pour laquelle aussi on ne parvient pas à « prouver scientifiquement » l’efficacité de l’homéopathie ou à la reconnaître comme médecine à part entière : On ne peut pas prouver l’efficacité du Nux vomica par exemple (célèbre remède contre le rhume) chez un échantillon représentatif de personnes. Le Nux vomica peut fonctionner pour une personne, et pas pour une autre ! C’est au cas par cas.

L’homéopathie en bref

L’homéopathie c’est l’utilisation de dilutions extrêmement élevées de substances actives relatives à différentes plantes, non pas pour soigner un mal donné ou pour neutraliser un agent pathogène donné, mais pour donner les moyens au corps de le faire lui-même. Voilà une définition la plus simple possible du principe de l’homéopathie. Une médecine donc résolument différente de celle classique, notamment en ce que les effets secondaires sont quasi absents : un remède peut fonctionner, ou pas, mais pratiquement jamais faire de mal. Car les dilutions sont telles que le principe actif de la plante, n’est plus actif.