Homéopathie, ce que l’on sait…

Homéopathie : c’est au cas par cas

L’homéopathie est une méthode thérapeutique alternative qui connaît un réel succès à travers le monde. Un peu à l’opposé de la thérapeutique basée sur des molécules fabriquées en laboratoires, l’homéopathie c’est des doses infinitésimales de substances naturelles, et dont l’objectif est de provoquer une immunité contre la maladie. Lisez plutôt…

Qu’est ce que l’homéopathie ?

Du grec « homoios » et « pathos » qui signifient respectivement « similaire » et « maladie ». Justement, l’homéopathie c’est une méthode thérapeutique assez révolutionnaire qui consiste à administrer au patient une dose infinitésimale d’une substance capable de produire dans l’organisme (sain) des symptômes similaires à ceux provoqués par la maladie. Nous devons cette approche au médecin allemand Samuel Hahnemann (18ème siècle). Il s’agit donc d’une médecine résolument douce, elle n’agresse pas l’organisme comme la thérapeutique conventionnelle. Et elle permet de traiter une multitude de maux, surtout ceux de type chronique.

La découverte…

Samuel Hahnemann obtient son diplôme de médecine en 1779, mais il abandonne complètement la pratique vers 1790, tellement il est déçu par l’inefficacité des méthodes thérapeutiques de l’époque. Hahnemann découvre alors que l’écorce de quinquina reproduit chez un sujet sain, des symptômes identiques à ceux provoqués par la fièvre intermittente. Découverte pour le moins surprenante, et qui pousse le médecin à poursuivre ses recherches dans ce sens : Observer les effets de substances différentes sur des personnes saines. C’est donc grâce à ce principe de similitude que Hahnemann pose les bases de l’homéopathie, une médecine réellement alternative pour l’époque, et largement moins agressive.

Principes fondamentaux

Les principes fondamentaux de l’homéopathie sont la similitude et la dilution.

Principe de similitude

Il faut remonter à Hippocrate pour trouver les origines de ce principe de similitude. Hippocrate disait en effet … « similia similibilus curantur ». Ce qui veut dire que seuls les semblables peuvent guérir les semblables. Ce principe qui rappelle celui de la vaccination, fonde toute la médecine homéopathique. Une maladie est donc traitée avec une substance susceptible de produire chez le sujet sain, des symptômes analogues à ceux engendrés par la même maladie chez un sujet atteint. C’est en développant sa propre immunité que la personne pourra combattre sa maladie, et en guérir. Une démarche d’immunisation complètement naturelle si l’on peut dire, et où le dosage des substances administrées est capital…
Principe de Dynamisation et dilution

Deuxième principe sur lequel repose la démarche homéopathique, celui de la dilution successive de la substance à administrer. La dilution ayant pour objectif d’éliminer tout risque toxique des substances utilisées. En homéopathie on administre en effet des substances à des doses infinitésimales.
Il faut noter à ce propos que beaucoup de critiques sont adressées à l’homéopathie soutenant que cette dilution finit par faire perdre aux substances les principes actifs sensés agir au sein du corps. Mais l’efficacité, sur le terrain, de la médecine homéopathique porte à penser que même avec toutes ces dilutions, une capacité d’action est toujours là. L’eau diluée conserverait une sorte de mémoire du principe actif de base…et c’est là que prend toute sa signification le principe de dynamisation. Par dynamisation on entend qu’il est capital de secouer la nouvelle substance obtenue afin que l’eau ou l’alcool utilisés comme support puissent s’imprégner de l’essence même de la substance mère.

Indications

Les médicaments homéopathiques conviennent particulièrement aux enfants, aux jeunes et aux personnes âgées, car ils sont dénués de tous les risques associés aux médicaments usuels. L’homéopathie est préconisée dans le traitement des affections respiratoires chroniques, des allergies (notamment chez l’enfant), des troubles gastriques, des maladies osseuses et des maladies cardio-vasculaires. Elle est très indiquée également pour tous les troubles psychosomatiques, c’est-à-dire toutes les manifestations physiques d’un mal qui se situerait initialement au niveau psychologique. En tête donc le stress et l’anxiété.

 La controverse

Les traitements homéopathiques sont de plus en plus recommandés par les médecins spécialistes et généralistes, même en traitement du cancer (cas d’une clinique en Inde). Ils présenteraient une alternative très intéressante aux traitements allopathiques ou classiques. Même si une partie de la communauté médicale considère que l’homéopathie est une pseudo-science, car entrant en contradiction avec les connaissances actuelles, ou classiques, en chimie et en biologie. La bonne question est donc peut être la suivante…et si les connaissances actuelles étaient encore incomplètes ? Magazine Homeopathy, numéro spécial de 2007, ont peut lire dans un article intitulé « La mémoire de l’eau : une vue d’ensemble »… que « L’eau affiche effectivement des propriétés différentes en fonction de son histoire passée ». Le chercheur, auteur de l’article, défend son hypothèse preuves scientifiques à l’appui. Voilà théoriquement un point final au débat qui discréditerait l’homéopathie sous prétexte que l’eau diluée à ce point ne peut plus contenir de principes actifs…mais le débat continue. Un débat parmi les plus passionnés en médecine.

L’individualisation ou le troisième principe homéopathique

L’individualisation signifie que chaque patient, chaque personne de façon générale, est un cas particulier. L’approche individualiste de la médecine homéopathique marque bien une autre différence  de cette médecine par rapport à celle conventionnelle. Face à une maladie donnée, l’homéopathe n’administre pas la même substance à tous. Il diagnostique l’état général de la personne, et propose en conséquent un dosage et un mélange particuliers de substances ayant été préalablement diluées. Voilà qui explique peut être le succès de cette approche thérapeutique qui tient compte des différences et des particularités des métabolismes de chacun.
L’explication scientifique proviendrait du principe de l’intrication patient-praticien-remède (PPR). Un principe qui découle directement des lois de la physique quantique, selon laquelle deux particules qui ont été réunies à un certain moment, continuent à avoir des liens et à communiquer, quelque soit la distance qui les sépare.