Le sport serait-il une arme contre le cancer ?

Le sport serait-il une arme contre le cancer ?

Les bienfaits du sport et de l’activité physique ne sont plus à démontrer et les scientifiques annoncent des chiffres selon lesquels faire du sport diminue de 25 à 30% le risque de développer un cancer aux patients et permet d’éviter les rechutes. Alors quelle activité physique poursuivre après l’annonce d’un cancer et dans quel cadre ?

Le sport, c’est le sport !

L’activité physique et sportive consiste à pratiquer un exercice qui va faire travailler deux choses, la pompe cardio-vasculaire autrement dit la respiration et le cœur et d’un autre côté les muscles. Cela peut être un sport de haut niveau, un sport occasionnel ou encore la marche ou des activités de la vie quotidienne qui nous ferons dépenser de l’énergie. L’activité physique va être déterminée avec l’intensité, le degré d’essoufflement c’est-à-dire l’augmentation de la fréquence cardiaque, et va également être définie en terme de durée et de fréquence (nombre de fois par semaine.

Bouger pour aller mieux

Avoir une activité physique régulière et soutenue plusieurs fois par semaine modérément réduit le risque de développer le cancer du côlon, du sein de l’endomètre et probablement d’autres cancers également. Pour les patients qui sont en cours de traitement, qui ont été traités pour un cancer, il y a bénéfice pour eux à avoir une activité physique, là encore régulièrement environ 3 fois par semaine. Réduisant la fatigue, premier symptôme lié à la maladie et aux traitements de la maladie, mais aussi la réduction du risque de rechute de certains cancers tels que celui du sein, du côlon et de la prostate, tout en améliorant la survie des patients. Si l’on rentre dans ce cercle vicieux de se reposer parce que l’on est fatigué, on n’en sort plus. On sera de plus en plus fatigué, on perdra nos muscles, on va diminuer son autonomie et on va donc moins bien dormir puisque l’on est moins actif dans la journée ce qui conduira quelquefois à des troubles du transit pour enfin se refermer. Entraînant l’anxiété et la dépression qui favoriseront tout ce cercle vicieux duquel on veut faire sortir les patients en les incitant à reprendre possession de leur corps qui les a trahis afin de les mettre en mouvement et de se faire du bien avec son corps.

Une nostalgie sportive

Il faut penser que 40% des Français font du sport c’est-à-dire que 40% des gens qui ont le cancer avaient une activité physique. Dans ces patients il y a donc un désir de refaire du sport et c’est très étonnant de voir les freins que les gens ont à cette reprise d’activités physiques. Très souvent les patients mettent sur le dos du cancer le fait qu’ils ont mal aux genoux alors que s’est simplement dû à un manque d’entraînement, le problème peut se résoudre juste avec un programme de rééducation ou au fait d’avoir un problème d’entraînement il faut donc adapter l’activité physique, le seuil de contrainte donné. Désormais on ne parle plus de rééducation mais de réathlétisation, le corps récupère ses qualités à la fois sur le plan locomoteur c’est-à-dire forces et souplesses et sur le plan cardio-vasculaire. Le cours collectif permettra aux patients de sortir de chez eux puisque souvent il y a un peu de crainte de ce côté-là, ils pourront donc tisser des liens sociaux avec d’autres patients, de discuter de différentes choses et de se rencontrer, il y a donc de multiples bénéfices au sport en groupe.

Aujourd’hui, une activité physique régulière c’est des problèmes de santé en moins mais surtout une prise en charge de la maladie du cancer à prendre au sérieux.