Soulager les problèmes urinaires grâce aux plantes

Soulager les problèmes urinaires grâce aux plantes

Infections urinaires, cystites, gènes urinaires et si les plantes pouvaient nous aider à soulager ces maux ?
Ibiscus, pissenlit, prêle des champs ou encore canneberge, comment les utiliser ? Quels symptômes soulagent-elles ? Sont-elles vraiment efficaces ?
La cystite est plus répandue chez les femmes parce que contrairement à l’homme, la femme a un urètre très court et sa sortie est à proximité de l’anus donc des germes venant du tube digestif peuvent assez facilement se retrouver dans la vessie.

Les urines vont d’abord être formées par les reins ensuite ils vont passer dans les uretères pour enfin s’accumuler dans la vessie en attendant d’être éliminé par l’urètre. Grâce au système de défense de l’appareil urinaire, l’urine reste stérile jusqu’à l’extrémité de la sortie, une première défense qui est mécanique puisque l’urine est éliminée avec une certaine pression qui rend plus difficile l’ascension des bactéries vers la vessie ainsi que les reins et une défense chimique puisque l’urine est acide, elle va inhiber la croissance des bactéries. D’un autre côté, la paroi de la vessie joue un rôle majeur puisqu’elle contient des cellules immunitaires et des substances antibactériennes.

Quand on fait des cystites récidivantes il faut beaucoup boire et donc il y a des tisanes « spéciales cystites » qui peuvent être intéressantes. Il y a des plantes qui vont potentialiser l’effet diurétique de la tisane, comme par exemple la busserole qui a également des fonctions antiseptiques.

La canneberge va empêcher l’adhésion de certaines bactéries, certaines souches d’escherichia coli à la vessie, c’est donc quelque chose d’important qu’il faudra prendre fréquemment. D’où les plantes peuvent être extrêmement efficaces dans ce cas-là. L’echinacea est une plante recommandée par plusieurs organismes comme l’OMS ou l’ESCOP, contre les infections urinaires, immunostimulante elle va donc avoir une action un peu globale de défense contre les infections.

Il faut être prudent par rapport à toutes les infections, cystites, urétrites ou les pyélonéphrites, en revanche pour les personnes qui vont faire des lithiases urinaires c’est-à-dire des calculs qui vont se former à répétition là les plantes peuvent être intéressantes en termes de prévention.

Ce sont essentiellement des lithiases qu’on appelle oxalo calciques qui se forment et dont on peut empêcher très facilement l’agrégation et la formation par un simple jus de citron naturel. Dans ce cas-là, il faut également faire attention au chocolat, au vin blanc, au cola et au café soluble.

Autrefois appelé « la dent du lion », le pissenlit contient de nombreuses vertus médicinales et est notamment recommandé pour un bon drainage à l’organisme. Riche en minéraux, en fer et en calcium, la plante améliore les fonctions urinaires, mais aussi elle permet de soulager les troubles digestifs. Il faut également savoir que la racine du pissenlit est un excellent protecteur de la prostate.

Les plantes réputées pour leurs propriétés diurétiques sont le sureau, la queue de cerise, la bruyère, l’orthosiphon, le chiendent, la piloselle, les feuilles de pissenlit et notamment le solidage lorsqu’il y a risque de coliques néphrétiques.

Par absence d’études ou d’informations il y a certaines plantes à déconseiller en cas de grossesse telles que l’anis vert et la substance d’anéthol.

Que l’on en tire de précieux principes actifs ou qu’on les considère dans leur intégralité, avec toute leur « intelligence végétale », les plantes médicinales sont plus que jamais une immense source d’inspiration pour tous.