Ménopause comment maintenir sa qualité de vie au naturel ?

Ménopause : comment maintenir sa qualité de vie au naturel ?

La ménopause est-elle la fin de la vie de « femme » ? Si on ne peut plus donner la vie alors on n’est plus femme ?! Heureusement que « l’On ne naît pas femme mais qu’on le devient ».La femme ménopausée vit certains troubles, oui. Mais la science a permis d’éclairer ce processus de la ménopause, des solutions existent, certaines proviennent de la chimie de synthèse et d’autres sont complètement naturelles. On fait le point.

Qu’est-ce que la ménopause d’abord ?

Une femme ménopausée est une femme qui cesse d’avoir ses règles. Elle reste femme, évidemment ! L’arrêt des règles n’a jamais été considéré comme un problème ou comme « diminuant » d’un point de vue social. Au contraire depuis la nuit des temps la femme accède à un statut supérieur en devenant « sage », son avis compte pour la tribu, sans parler des tribus matriarcales et qui sont gérées par des femmes sages, c’est-à-dire ménopausées. Ce n’est que dans la modernité industrielle qui considère le corps de la femme comme un produit (comme les autres) que la ménopause devient un problème. Le corps se dévalorise comme un produit avec une date limite de consommation.
THS ou traitement hormonal de substitution désigne un protocole qui consiste à administrer à la femme ménopausée une quantité d’hormones sensées rétablir un équilibre dans son corps. On parle aussi de THM, traitement hormonal de la ménopause, qui a été en vogue pendant quelque temps. Toutes les femmes ne juraient que par cette merveilleuse révolution de la science qui permet de continuer sa vie comme avant. Mais ensuite des complications sont apparues, des voix se sont élevées pour pointer du doigt certains effets secondaires qui ne sont pas très secondaires…Et le THS n’a plus la côte.

Le traitement hormonal de substitution est-il en lien avec le cancer du sein ?

Une question qui a été très médiatisée et très discutée-discutable. Les enjeux financiers de l’industrie pharmaceutique ne peuvent pas ne pas être en jeu. Voici par exemple ce qu’on peut lire dans un récent communiqué du GEMVI, Groupe d’étude sur la ménopause et le vieillissement hormonal (fin novembre) :
« Ce qu’il faut savoir sur le traitement hormonal de ménopause (THM) et cancer du sein : il est indéniable que le THM associant estrogènes et progestatifs peut augmenter à long terme (>5-10 ans d’utilisation) l’incidence du cancer du sein par un effet promoteur sur des lésions préexistantes, habituellement de bon pronostic. Cet effet stoppe progressivement à l’arrêt du traitement. L’augmentation dans l’étude américaine de la Women Health Initiative (WHI) associant estrogènes (conjugués équins non utilisés en France) et progestatif de synthèse (medroxyprogestérone acétate peu utilisé en France) était de 8 cas supplémentaires pour 10000 femmes/an mais n’apparaissant qu’après 7 ans de traitement au moins (2). Les femmes ayant pris 5 ans de traitement n’avaient pas de sur risque. De plus, une fois ajusté sur les facteurs de risque, le sur risque disparaissait. Les femmes qui l’utilisent au début de la ménopause au moment où les symptômes sont prégnants n’ont donc pas de sur risque. De plus dans l’étude WHI avec le traitement combiné, dans la tranche d’âge des femmes de 50-60 ans la mortalité globale était plus faible dans le groupe traité que non traité (3)».
« La baisse des cancers du sein après l’arrêt des THM :
C’est un sujet qui a été largement débattu dans la littérature nationale et internationale dans les années 2010. Un certain nombre de pays ont rapporté une baisse de l’incidence des cancers du sein « après » l’arrêt massif des prescriptions de traitement hormonal de ménopause (THM) à l’issue des publications des études américaines de la Women Health initiative (WHI) en 2002. »
On n’est pas très avancé et les études sont tout sauf convergentes. De quoi se poser des questions sérieuses. Le principe de prudence est peut être de mise face à des sujets aussi polémiques…D’autant plus que des solutions naturelles existent.

La mode des compléments alimentaires

Mais avant les solutions naturelles parlons d’une solution pseudo naturelle, celle des plantes en boite. La vague ou la mode des compléments alimentaires. Les composés d’extraits de plantes qui contiennent des taux considérables d’œstrogène permettant de rétablir l’équilibre hormonal de la femme ménopausée. Il faut savoir par ailleurs que rien n’équivaut à la totalité de la plante. Extraire une partie de la plante en croyant que ce principe actif va donner l’effet escompté a été un leurre, seuls quelques naturopathes avaient compris qu’utiliser la totalité de la plante était beaucoup plus intéressant que de la disséquer et d’une prendre un extrait, une partie, et de le mélanger à d’autres extraits, à l’infini. Jouer à l’apprenti sorcier n’est probablement pas très recommandé avec une intelligence de mère nature qui nous dépasse de quelques millions d’années, et ce n’est pas rien.
Il ne s’agit pas non plus de balayer d’un revers de main tous les compliments alimentaires, mais un peu de bon sens est recommandé. Quand on peut utiliser la camomille dans sa globalité, plante qu’on peut acheter un peu partout, pourquoi aller vers un composé traité en laboratoire, ayant subi maintes transformations et conditionné dans de petites boites pour arriver sur les linéaires des grandes surfaces et être vendu surtout pour l’emballage et l’effort marketing du fabriquant ?
Les plantes sont bien intelligentes et elles émettent des vibrations données. Traiter une plante et lui faire subir des transformations « industrielles » ne peut pas ne pas influencer ses vibrations, sur un plan strictement physique. Ce n’est tout simplement pas possible. Le fait même qu’une plante soit