Comment traiter la spondylarthrite ?

Comment traiter la spondylarthrite ?

Maladie à évolution lente, la spondylarthrite fait l’objet d’une prise en charge médicale régulière. Même en l’absence de poussées, un suivi médical est nécessaire. Les traitements de la spondylarthrite font appel aux médicaments, mais également à l’exercice physique, à la rééducation, à la physiothérapie… Malheureusement, certains patients mettent parfois plusieurs années pour avoir le bon diagnostic et souffrent donc inutilement. Il y a une étude qui va démontrer qu’il y a pourtant un moyen simple, mais lequel ?

Ne pas confondre avec un mal de dos

La spondylarthrite est un rhumatisme inflammatoire qui touche les articulations et particulièrement la colonne vertébrale, le bassin et les hanches. Quand cette maladie débute, dans 80% des cas, les gens ont tout simplement mal au dos. Cela peut donc ressembler à un mal de dos banal et comme c’est une maladie qui évolue par pousser, il y a donc des périodes de douleurs et des périodes d’accalmies. Un peu aussi comme un mal de dos quand on prend un traitement et que l’on se repose puis on se sent mieux. Dans ce cas-là, on peut confondre les deux maladies. Souvent les médecins font confiance aux propos des patients qui leur disent que leur problème de dos provient du matelas, d’un déménagement ou autres.

Une étude qui vient de paraître a montré que nous pouvons faire la différence entre le mal de dos et la spondylarthrite de manière très simple, en posant trois ou quatre questions très ciblées et très pertinentes. Il faut savoir que dans 5 à 10% des cas ce n’est pas un mal de dos mais bien une spondylarthrite et les estimations nous disent que les patients qui ont cette maladie mettent en moyenne 7 ans avant d’avoir le bon diagnostic. Période durant laquelle ils souffrent de cette maladie sans avoir le bon traitement.

Élément déclencheur

Certains symptômes peuvent alerter pour le diagnostic de spondylarthrite en plus des douleurs vertébrales, notamment des douleurs dans les autres articulations, les genoux, les hanches, les chevilles, les mains et plus particulièrement dans les talons. Des maux très caractéristiques de la spondylarthrite, qui peut s’associer à d’autres maladies cutanées comme le psoriasis ou des maladies digestives telles que la maladie de Crohn. Donc lorsque des patients souffrant de ces deux infections ont des plaintes articulaires ou vertébrales, on pensera donc plus particulièrement au diagnostic de la spondylarthrite.

Confirmer le diagnostic

Pour confirmer le diagnostic les médecins auront besoin d’examens d’imagerie, tout d’abord des radiographies des vertèbres et du bassin mais si celles-ci sont normales on poussera jusqu’à la réalisation d’une IRM. Dans les cas où on hésite on peut s’aider d’un test biologique sanguin qui s’appelle le HLA B27 qui recherche un gène de susceptibilité à la spondylarthrite.

Il est important de faire précocement la différence entre mal de dos commun et spondylarthrite chez les patients. En ce qui concerne cette maladie on trouve des traitements ciblés efficaces qui permettent de mettre en rémission ce rhumatisme, que le patient ai une vie normale.

Nous devons prendre conscience que, quels que soient les progrès impressionnants de la science et de la médecine pour comprendre le vieillissement et en retarder les effets et les conséquences pathologiques, nous sommes les premiers responsables de notre santé et nous pouvons, par nos choix de vie, notamment en matière alimentaire, vivre non seulement plus longtemps mais faire en sorte que ces années de vie gagnées puissent être vécues en bonne santé et en pleine autonomie, afin que la vieillesse ne soit plus assimilée à une maladie ou un déclin inévitable mais vécue comme une période d’épanouissement individuel et d’enrichissement collectif.