La Rhinite : Symptômes et traitement par les plantes

La Rhinite : Symptômes et traitement par les plantes

La rhinite allergique touche 30 % de la population mondiale et semble continuer à gagner du terrain, la pollution croissante étant régulièrement pointée du doigt lorsque l’on évoque ses facteurs aggravants. Les remèdes naturels d’appoint à base de plantes sont souverains face à ses symptômes.

On a beau s’y préparer, la rhinite allergique saisonnière arrive toujours avec son lot de symptômes aussi désagréables les uns que les autres. Congestion nasale, démangeaisons, larmoiements, rougeurs et éternuements en série deviennent quotidiens sous l’effet des allergènes se promenant dans l’air ambiant. En plus des médicaments prescrits contre les manifestations de ce rhume des foins, l’on peut exploiter les vertus naturelles de plantes dont l’efficacité dans ce domaine n’est plus à démontrer. En infusions, gélules ou teintures mères, petit tour d’horizon des plantes utilisées dans les cas de rhinite allergique

Une maladie qui touche 30% de la population mondiale
Inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse nasale, la rhinite allergique saisonnières (ou rhume des foins) est provoquée par divers allergènes dispersés par le vent. Parmi ces éléments, le pollen (bouleau, cyprès, platane, ambroisie, chêne…), les poils d’animaux, les moisissures et les acariens sont les plus connus.
Se manifestant notamment par des éternuements répétitifs, écoulements et congestions nasals, larmoiements et rougeurs, la rhinite est plus ou moins virulente selon la concentration d’allergènes dans l’air ambiant et le degré de sensibilisation de la personne touchée.
Elle concerne 30% de la population mondiale et sa fréquence continue d’augmenter.

La prise en charge médicale de la rhinite allergique
En règle générale, la prise en charge médicamenteuse de la rhinite allergique comprend des cromones (pour réduire la libération d’histamine et l’écoulement nasal), des antihistaminiques, des corticoïdes locaux contre l’inflammation, ainsi qu’un décongestionnant local pour soulager les bronches nasales.
Dans le même temps, plusieurs plantes permettent d’atténuer les différents symptômes liés à la rhinite allergique.

Tisane de feuilles d’ortie

Les feuilles d’ortie sont utilisées en tisane pour agir sur les éternuements ainsi que sur les démangeaisons et congestions nasales :
Faites bouillir 200 ml d’eau, versez-la sur deux cuillères à café de feuilles d’ortie et laissez infuser dix minutes.
A boire plusieurs fois par jour (pas plus de huit tasses).

Infusion de fleurs de camomille vraie

La camomille vraie (allemande, matricaire) peut permettre de réduire les inflammations nasales.
L’infusion se fait à partir de ses fleurs séchées de la manière suivante :
Faites bouillir 200 ml d’eau et versez-la sur une cuillère à soupe de fleurs. Laissez infuser dix minutes et filtrez.
A boire trois fois par jour avant les repas.

Les feuilles de cassis pour leur action anti-inflammatoire et antiallergique
Les feuilles de Ribes nigrum (cassis) imitent l’action anti-inflammatoire et antiallergique des corticoïdes.
On l’utilise de diverses manières : en infusion (50 grammes par litre d’eau à laisser infuser une quinzaine de minutes, boire à raison de 250 à 500 ml par jour), en teinture mère de feuilles (10 à 20 gouttes, trois fois par jour) ou encore en gélules de poudre de feuilles de cassis (une à trois gélules de 100 mg par jour).

L’étonnant plantain lancéolé

Le plantain lancéolé, traditionnellement appelé « herbe à cinq coutures », possède des feuilles renfermant des actifs antihistaminiques, anti-infectieux et anti-inflammatoires des muqueuses de la voie respiratoire.
On l’emploie sous forme de teinture mère (20 gouttes, deux à trois fois par jour), de poudre (une à trois gélules de 100 mg par jour) ou d’extrait fluide (une cuillère à café par jour).

Mélange d’huiles essentielles et végétales à effet décongestionnant

Pour favoriser le décongestionnement nasal dans les cas de rhinite allergique, l’on peut associer les bienfaits des huiles essentielles d’estragon et de lavande officinale à ceux de l’huile végétale de noyau d’abricot.
L’on mélange ainsi une goutte de chacune des deux huiles essentielles avec une pression de l’huile de noyau d’abricot.
Ce mélange s’applique en massages sur les côtés du nez et les tempes, trois fois par jour.
A n’utiliser que cinq jours sur sept en cas d’usage prolongé. Les doses sont à réduire de moitié pour les enfants de 8 à 15 ans.
Toute exposition au soleil est à éviter dans les deux heures qui suivent le massage.