Qu’est-ce qui peut occasionner le coup de chaleur ?
Comme nous venons de le voir, faire de gros efforts alors que le thermomètre est au plus haut multiplie les risques d’avoir un coup de chaleur.
Parallèlement, les pertes d’eau accumulées privent le corps du principal élément lui permettant de stabiliser sa température via la transpiration, à savoir l’eau. Les fonctions vitales ayant absolument besoin d’eau, la déshydratation laisse planer un danger sérieux sur la santé dès qu’elle vient à manquer.
La chaleur ambiante est elle-même un facteur déclencheur de malaise, en particulier lorsque l’air est humide.
L’alcool, certaines maladies chroniques (cardiaques notamment), l’obésité, l’âge, le diabète mal suivi, les médicaments diurétiques et antihistaminiques figurent parmi les facteurs aggravants, tout comme le port de vêtements inconfortables et trop chauds.
Une température interne atteignant les 41°C, une peau sèche, rougie ou échauffée, un pouls qui s’accélère, une respiration courte et rapide, une fièvre, une difficulté à parler ou à se mouvoir, un arrêt de la transpiration (qui peut signifier que l’organisme ne parvient plus à contrôler sa température), voire un évanouissement, sont les signes les plus fréquents d’un coup de chaleur. Le cerveau, la pression artérielle et la circulation notamment peuvent en subir les effets, avec des lésions parfois durables.
