Les peaux jeunes aussi ont besoin de conseils

Les peaux jeunes aussi ont besoin de conseils

Parce qu’à cet âge-là le corps est en plein bouleversement et que les hormones sont en effervescence, l’adolescence s’accompagne malheureusement souvent de manifestations dont on se passerait bien, notamment l’acné. La peau devient plus grasse, luisante et des petits boutons s’invitent sur le visage, le torse ou le dos.

Le processus qui est à l’origine de ces problèmes propres aux peaux jeunes est tout à fait normal, naturel et pratiquement inévitable. Si on ne peut pas l’empêcher, on peut en revanche agir sur les conséquences de l’acné. Pour pouvoir contrer les effets disgracieux de ce « mal » inéluctable, il faut d’abord tenter d’en saisir les rouages, de connaître son type de peau, le genre d’affection à laquelle on doit faire face, et ainsi choisir la solution la mieux adaptée au problème.

L’ennemi intime des peaux jeunes : l’acné

L’acné concerne environ 80% des jeunes et près d’un quart des adultes, autant dire qu’il est quasiment impossible de ne pas passer par là. Elle se manifeste différemment selon les individus (rougeurs plus ou moins marquées, boutons de tailles variables, présence ou pas de points noirs…), et cela n’a absolument rien à voir avec ce que nous mangeons, notre hygiène ou notre mode de vie. On peut très bien s’alimenter de façon saine et équilibrée, suivre une hygiène irréprochable et, dans le même temps, développer une forme sévère d’acné.
Avant de chercher à comprendre le fonctionnement de l’acné et de se demander quel traitement adopter, il faut savoir qu’il existe trois grands types de peaux, à savoir les peaux sèches, les peaux grasses et les peaux mixtes. Chaque catégorie présente ses propres spécificités : les peaux sèches sont déshydratées, fines et sujettes aux tiraillements, les peaux grasses sont un terrain particulièrement favorable aux boutons, alors que les peaux mixtes mêlent ces deux caractères (assèchement et fragilité au niveau des pommettes ou des tempes, et aspect gras sur d’autres zones du visage, notamment le nez, le menton et le front). On peut y ajouter les peaux sensibles, qui peuvent être soit grasses, soit sèches, soit mixtes. Les peaux sensibles, qui touchent une femme sur cinq, s’expriment généralement par des rougeurs et des sensations de picotements.

D’où vient l’acné ?

L’acné est en fait la conséquence d’une sécrétion excessive de sébum (ou séborrhée), une substance fabriquée par les glandes sébacées et dont la fonction première est de protéger la peau contre le desséchement. Lorsque le sébum est produit en quantités exagérément élevées, il envahit les strates supérieures de l’épiderme et obstrue les pores. Du coup, la peau devient grasse et on observe la formation de points noirs, de microkystes ou de rougeurs.
Il convient ensuite de faire la distinction entre les diverses formes de manifestations qu’engendre l’acné. Parmi celles-ci, figure en premier lieu le point noir, également appelé comédon, qui est le résultat d’un remplissage, au niveau du follicule pileux, par du sébum oxydé (d’où la coloration noire). Les microkystes sont quant à eux des petits boutons blancs se formant sous la peau, et pouvant donner lieu à des inflammations ou à des points noirs. Les papules sont de minuscules bosses rouges, souvent douloureuses, qui peuvent se muer en pustules. Ces dernières sont reconnaissables par le liquide jaunâtre qu’elles renferment, le pus. Enfin, les nodules sont occasionnés par les acnés les plus sérieuses : inflammations et rougeurs en profondeur et douloureuses.