Les habitants de l’île grecque de Crète ont une espérance de vie supérieure à celles que l’on retrouve dans le reste du monde occidental. Quelle en est la raison ? Est-ce l’air de la Méditerranée ? Serait-ce plutôt le soleil ? Doit-on chercher l’explication ailleurs, dans leurs assiettes par exemple ? C’est cette dernière hypothèse qui est à retenir, car les habitudes alimentaires crétoises, et donc le régime du même nom, sont ce qu’il y de plus sain et de plus équilibré. Pleins feux sur un régime au succès grandissant…
Menus typiquement méditerranéens à base de légumes, de fruits frais et d’huile d’olive, accent mis sur les graisses insaturées et les céréales, vitamines et protéines, le régime crétois est loin de faire partie de ces diètes imposant privations et mets fades. Bien au contraire, il privilégie l’équilibre et le goût. Mais avant de viser la perte de poids, il est surtout bénéfique pour les systèmes cardiovasculaire et digestif.
Un régime pour le système cardiovasculaire
Plus qu’un régime minceur, le régime crétois est un mode d’alimentation qui protège le système cardiovasculaire et la santé en général.
En étant construit autour de menus dans lesquels les graisses saturées sont considérablement réduites, voire bannies, il participe activement à fluidifier le sang, combattre le cholestérol-LDL (ou « mauvais » cholestérol) et donc à favoriser la circulation sanguine, le bon état des vaisseaux sanguins et l’activité cardiaque.
En pratique, pour insister sur les « bonnes » graisses, le régime crétois propose de préférer les viandes blanches (poulet, dinde, lapin, veau, etc.), les poissons et les fromages blancs (chèvre, brebis) aux viandes rouges et aux produits dérivés du lait de vache.
Il préconise également d’éloigner les mets trop sucrés de notre alimentation quotidienne, à l’image des pâtisseries, des viennoiseries et d’autres recettes au sucre blanc. Mais il n’est pas non plus question d’abandonner les douceurs, le miel pouvant apporter ce goût sucré qui nous procure tant de plaisir sans les conséquences du sucre sur notre organisme.
Le sel doit aussi être utilisé avec parcimonie. En effet, ce que l’on mange présente généralement déjà pas mal de sel, et en rajouter ne fait qu’augmenter les chances de développer des maladies cardiovasculaires et les risques de surpoids.
