Tant qu’elle est traitée rapidement et efficacement, la cheyletiellose ne représente pas un grand danger pour la santé de l’animal infecté. Dans le cas contraire, s’il y a négligence, elle peut s’aggraver et devenir extrêmement gênante, pour lui comme pour son maître.
Parmi les affections qui guettent nos animaux domestiques, la cheyletiellose fait partie de celles que l’on rencontre le plus couramment, mais aussi celles dont les manifestations sont parfois les plus discrètes. Les symptômes associés à cette ectoparasitose sont en effet souvent difficiles à observer, ce qui rend le diagnostic bien peu évident. La cheyletiellose est donc à prendre très au sérieux malgré le fait qu’elle paraisse bénigne à première vue, d’autant plus qu’elle peut être transmise à l’homme, mais son traitement demeure assez simple et doit être associé à un certain nombre de précautions. Propriétaires de chats, chiens, lapins et autres compagnons à poils sont particulièrement concernés par ce type d’infection parasitaire, et doivent, par conséquent, rester très vigilants.
Une ectoparasitose à ne pas sous-estimer
Cette affection que l’on appelle cheyletiellose est une ectoparasitose (une affection de la peau provoquée par un parasite externe vivant à la surface du corps) touchant les animaux de compagnie à poils.
Elle concerne principalement les chats, mais peut également affecter les chiens (surtout ceux à poil long) ou encore les rongeurs.
Bien que le nom de cette maladie soit assez peu connu et que ses signes ne soient pas évidents à déceler, la cheyletiellose est relativement fréquente et s’avère très contagieuse ; chenils et élevages sont des milieux propices à la propagation de cette dermatose.
Son caractère discret fait que la cheyletiellose est trop souvent sous-estimée. Pourtant, une prise en charge rapide de l’affection évite à l’animal, ses congénères et son propriétaire bien des désagréments.
