Pilule : connaissez-vous tous les risques ?

Pilule : connaissez-vous tous les risques ?

Inconscientes des risques encourus, certaines femmes (souvent les plus jeunes) utilisent les pilules contraceptives pour soigner des problèmes de peau ou encore pour atténuer l’intensité du syndrome prémenstruel. Pourtant, ces pilules, qui semblent inoffensives, ne doivent jamais être utilisées sans avis médical en raison des risques qu’elles entraînent…

Pilule contraceptive : comment ça marche ?

La pilule fonctionne en remplaçant le cycle menstruel naturel par un cycle artificiel. Ce remplacement a pour effet l’arrêt de la libération des ovules par les ovaires, l’épaississement de la glaire cervicale qui devient imperméable aux spermatozoïdes et l’amincissement de la muqueuse ce qui empêche la fixation d’un éventuel œuf fécondé à la paroi de l’utérus. Ces effets combinés font que l’efficacité des pilules contraceptives frôle les 100% lorsqu’elle est utilisée correctement. Toutefois, et en dépit de leur efficacité, de nombreuses études ont démontré que l’utilisation de ces pilules n’était pas sans risque. Certains de ces risques engagent le pronostic vital !

Des risques d’embolie pulmonaire !

L’utilisation des pilules contraceptives de deuxième génération double le risque d’accidents thromboemboliques, les pilules de troisième et quatrième génération augmentent ce risque de quatre fois. La formation de caillots dans les veines a de très graves conséquences comme embolie pulmonaire et de phlébite. Ce risque, connu depuis longtemps, peut entraîner de très graves conséquences comme un lourd handicap ou encore le décès dans 2% des cas. Les études ont démontré que ce risque, qui concerne les femmes de tout âge (y compris les plus jeunes), se situe essentiellement au cours de la première année d’utilisation de la pilule contraceptive. Les gynécologues insistent d’ailleurs sur l’importance de l’interrogatoire préliminaire avant la prescription d’une contraception afin de détecter les éventuels facteurs de risque. En outre, et compte tenu du risque encourus, les médecins insistent sur le fait que les pilules hormonales ne doivent être utilisées que pour la contraception et non pour traiter des problèmes de peau ou encore pour réduire l’intensité du syndrome prémenstruel.

Avez-vous envisagé la contraception naturelle ?

Conscientes de ces risques et des graves conséquences qu’ils peuvent impliquer, de plus en plus de femmes optent pour la contraception naturelle afin de contrôler les grossesses tout en préservant leur santé. Le principe est simple : il s’agit de détecter les jours de « risque » (c’est-à-dire ceux durant lesquels une grossesse est possible) et de bannir les rapports sexuels impliquant une pénétration vaginale durant cette période. Pour situer ces jours de risque, certaines méthodes se basent sur le calcul en notant chaque cycle sur un calendrier ( il existe désormais des applications pour simplifier la tâche) d’autres sur l’observation de l’état de la glaire cervicale pour se situer dans le cycle menstruel. Il existe également des méthodes de contraception encore plus fiables et permettant de déterminer avec plus de précision les jours de risque en combinant les deux techniques à savoir le calcul et l’observation de la glaire cervicale ainsi que de la position de l’utérus. Ces méthodes de contraception, qui respectent le cycle menstruel naturel, présentent de nombreux avantages. Ainsi, en plus du taux d’efficacité très satisfaisant qu’elles permettent lorsqu’elles sont bien maîtrisées, ces méthodes de contraception rapprochent les deux partenaires. En effet, il faut être deux pour garantir l’efficacité de la contraception naturelle, notamment lorsque le couple opte pour le retrait. Faisant souvent partie de tout un processus prônant le retour au naturel et à un mode de vie plus sain, plus tourné vers la nature, la contraception naturelle permet d’éviter des risques de très graves maladies. Il serait peut-être temps d’y songer sérieusement. Vous avez tout à y gagner !