Une succession de repas trop gras, trop sucré, l’inhalation d’un air pollué tout cela risque d’entraîner l’accumulation de toxines dans l’organisme. Mais de nombreuses plantes peuvent nous aider à les éliminer, drainantes, diurétiques, dépuratives elles agissent sur notre système digestif et facilitent le travail du foie, des reins ou des intestins, favorisant par la même occasion l’élimination des toxines.
Les bienfaits de l’eau pure
L’eau en elle-même permet aux reins d’éliminer un certain nombre de toxines, mais pour cela l’eau doit être de qualité, autrement dit elle ne doit pas contenir des résidus de pesticides ou de l’aluminium en excès qui provoquera des réactions au niveau de l’organisme. Actuellement, pour que l’eau soit potable on utilise tout un tas d’éléments, il y a 16 millions de Français qui sont encore soumis à l’aluminium mais à des doses très contrôlées bien entendu, cependant on espère qu’il y aura plus d’efforts fournis dans ce sens-là.
Des toxines de toutes les couleurs
Il y a trois types de toxines, les hydrosolubles normalement elles sont assez facilement éliminées notamment par le rein, ensuite on trouve les toxines liposolubles qui se déposent au niveau de la graisse et là il y a toute une machinerie qui se met en place au niveau du foie qui va transformer en partie ces éléments en hydrosolubles pour pouvoir être éliminé. Dans ce cas-là, c’est le foie qui travaille et il faut donc l’aider, on a identifié un certain nombre d’enzymes qui fonctionnaient bien et qui s’appellent les EMX (enzymes du métabolisme des xénobiotiques) autrement dit des corps étrangers d’où le bon fonctionnement du foie est primordial. Le troisième type de toxines est la nanoparticule au sujet de laquelle on a beaucoup d’interrogations.
La spécificité des plantes
Globalement, ce sont les toxines liposolubles qui posent le plus de problèmes. Dans ce cadre-là on a des plantes dont il ne faut pas abuser comme le romarin et la fumeterre, on peut en prendre en tisane sans problème mais là il faut éviter de les prendre en gélules. En revanche, la plante phare absolument indispensable est l’artichaut et notamment sa feuille qui va être très utile aussi quand il y a un abus de médicaments. En soin de support notamment dans les chimiothérapies on a vu des effets un peu spectaculaires où les lésions hépatiques étaient moins fortes grâce à des plantes de ce type-là. En même temps il faut faire très attention quand on utilise des plantes dans les chimiothérapies ou lorsque l’on prend des médicaments pour ne pas qu’il n’y est d’interactions. Toutes les plantes qui contiennent les oxalates telles que la rhubarbe, l’oseille, les rumex et toutes les polygonacées sont déconseillés pour les gens qui ont des antécédents de calculs rénaux. Il faut savoir que le jus de citron empêche la coagulation des cristaux donc la formation de calculs. La reine-des-prés est plus utilisée sur le versus anti-inflammatoire et c’est l’une des rares plantes capables de capter aussi certaines toxines. Il y a une récente étude qui a démontré que cette plante était capable de capter une toxine appelée le benzopyrène, que l’on retrouve par exemple lorsque l’on brûle certains aliments, lorsque l’on fait des cuissons vives, il y a des éléments comme cela qui se créent et qui ne sont pas forcément très bons pour la santé. Par ailleurs, les feuilles de cassis sont parfaites pour détoxifier son organisme, tel que le foie et le rein.
Une cure de désintoxication aux plantes médicinales dure en moyenne un mois, selon les dosages, la puissance des plantes utilisées et la condition de chaque individu. Soyez régulier et laissez le temps aux plantes de faire leur effet, mais en même temps n’en abusez pas, ou vous pourriez épuiser vos organes en exagérant le traitement.
