Souvent confondue – à tort – avec les services d’aide aux personnes âgées ou dépendantes, l’hospitalisation à domicile correspond à une toute autre catégorie de soins et de besoins. Elle relève par ailleurs du code de la santé publique et obéit à des règles strictes, notamment en ce qui concerne la qualité des soins.
Dans certains cas bien précis, la mise en place d’un protocole de soins à domicile peut être envisagée par le patient lui-même, son médecin et son entourage. Même si cette prise en charge ne se fait pas entre les murs d’un établissement de santé, mais bien chez la personne concernée, l’hospitalisation à domicile est régie par un cadre juridique bien défini. La qualité des prestations de soins doit être similaire à celles des traitements proposés à l’hôpital ou dans une clinique. Les droits et devoirs associés à l’hospitalisation à domicile sont clairement établis par le code de santé publique. Les conditions d’acceptation de la demande d’HAD et les types de soins pouvant être administrés y sont également précisés.
Qu’est-ce que l’hospitalisation à domicile ?
L’hospitalisation à domicile (HAD) correspond à une structure de soins alternative à l’hospitalisation au sein d’un établissement.
La personne bénéficiant d’un tel service reçoit les soins médicaux et paramédicaux importants chez elle, et ce, pour une période déterminée. Le renouvellement de cette période peut-être décidé si l’état de santé du patient le requiert.
L’objectif de l’HAD est d’éviter une prise en charge en établissement ou, au moins, d’en réduire la durée.
Il y a parfois confusion entre l’hospitalisation à domicile et le maintien à domicile des personnes âgées ou dépendantes, ce qui n’est pas du tout la même chose.
L’HAD est destinée aux patients souffrant de pathologies graves (cancers, sclérose en plaques, etc.), et nécessitant donc des soins lourds.
