Mieux se connaître pour prévenir les baisses d’énergie
Il est essentiel que la personne qui en souffre soit véritablement actrice de sa propre prise en charge ; une meilleure connaissance de soi-même est indispensable pour se soigner efficacement.
Cela implique de respecter les limites des ses ressources physiques et mentales, le surmenage et une sollicitation exagérée du corps ne pouvant qu’accentuer les méfaits de la fatigue chronique.
On conseille, par exemple, d’organiser ses journées de manière à dégager un petit moment quotidien pour soi, fait de détente et de plaisir : relaxation, méditation, loisirs, musique… C’est le meilleur moyen de chasser le stress et de recharger un tant soit peu ses batteries.
Il faut également rétablir un bon rythme de sommeil, en se couchant à des heures raisonnables notamment. Pour cela, on évitera les boissons et les activités excitantes avant le coucher, et on pourra profiter des vertus apaisantes des plantes (verveine, etc.) via des infusions.
L’alimentation est aussi à surveiller, en s’assurant des apports nutritifs complets et équilibrés, en réduisant les aliments gras, les excès de sucres rapides et en buvant suffisamment d’eau.
Concernant les traitements médicamenteux, ceux-ci agissent essentiellement sur les symptômes liés à l’encéphalomyélite myalgique. Toutefois, une étude britannique a permis de constater des résultats encourageants chez plus de 600 personnes atteintes de fatigue chronique et ayant suivi une thérapie comportementale et un programme d’exercices physiques adapté.
