Les premiers gestes qui sauvent

Les premiers gestes qui sauvent

Que vous assistiez à un accident de circulation, à l’étouffement d’une personne ou à un malaise cardiaque, vous pouvez sauver une vie grâce à des gestes simples, qui permettent de donner toutes ses chances à la victime en attendant l’arrivée des secours.

Avant de faire quoi que ce soit, assurez-vous que vous ne courez aucun risque en intervenant, et que la victime et le lieu de l’accident sont sécurisés. Pour ce faire, commencez par observer l’environnement direct du lieu de l’accident afin de repérer un éventuel départ d’incendie, des câbles électriques sectionnés ou les risques liés à la circulation. Rejoignez la victime vérifiez son état de conscience. Si elle est consciente, expliquez-lui ce que vous allez faire pour ne pas l’effrayer davantage. Appelez rapidement les secours : composez le 15 pour le Samu, le 17 pour la police ou la gendarmerie, le 18 pour les sapeurs-pompiers, le 112 sur tout le territoire européen, ou le 115 pour le Samu social (personnes sans domicile fixe ou sans abri). Après cela, vous pouvez passer aux gestes de premiers secours.

Que faire en cas d’étouffement ?

Vous êtes à table et l’un des convives se lève brusquement, secouant la tête sans pouvoir parler. Un aliment ne passe pas et bloque sa respiration, c’est l’étouffement.
Mettez-vous tout de suite sur le côté de la personne et légèrement derrière elle. Maintenez sa poitrine d’une main et penchez-là en avant, puis donnez cinq claques (pas plus) entre ses omoplates. Vérifiez, après chaque coup, si l’aliment a été délogé. Si, au bout de cinq tentatives, la victime n’est toujours pas soulagée, appliquez des compressions abdominales : placez-vous derrière la personne étouffée, vos bras entourant le haut de son ventre et la victime penchée en avant. Posez un poing fermé entre le bas du sternum et le nombril et enfoncez-le dans votre direction et vers le haut. Comptez cinq essais, et alternez les deux gestes si le problème n’est pas résolu. Si la victime s’évanouit, allongez-là doucement par terre et contactez les secours. En attendant leur arrivée, tentez une réanimation cardio-pulmonaire, combinant. Profitez d’un massage bien-être pour un moment de détente et de relaxation ! » massage cardiaque (30 compressions) et insufflations (deux séries de bouche-à-bouche).
Les bienfaits du massage relaxant massage cardiaque s’effectue en allongeant la victime par terre et en exerçant des pressions sur sa poitrine : après avoir dénudé celle-ci, posez-y la partie inférieure de la paume d’une main, cette dernière étant recouverte par l’autre main, les doigts entrecroisés. Ne pressez pas les côtes et le bas du sternum. Tendez les bras et appuyez sur le sternum de manière l’enfoncer de quelques centimètres (4 à 5 cm).
Pour pratiquer des insufflations, portez la tête de la victime vers l’arrière et relevez-lui le menton, en maintenant sa bouche ouverte. Une main posée sur le front, pincez son nez de l’autre et inspirez. En collant votre bouche à la sienne, expirez dans sa bouche et assurez-vous que sa poitrine se relève et se rabaisse.

Saignement : stopper l’hémorragie

Tout d’abord, essayez, dans la mesure du possible de ne pas toucher le sang de la victime. Demandez-lui de maintenir elle-même la pression sur la blessure si elle le peut. Couvrez-vous les mains avec un linge, un sac en plastique ou des gants jetables. Aidez-là à s’allonger et prévenez les secours, tout en gardant la pression sur la plaie. Si vous ne pouvez pas le faire, entourez la blessure d’un tampon-relais : prenez une bande de tissu propre, assez large pour recouvrir la plaie et suffisamment longue pour faire deux fois le tour du membre blessé. Attachez la bande bien serrée. Si le saignement persiste, appliquez un second tampon-relais. Si l’hémorragie n’est toujours pas stoppée, revenez à la compression manuelle jusqu’à l’arrivée des secours. Une fois l’intervention terminée, lavez-vous les mains.

La perte de conscience

Si vous vous trouvez face à une personne qui a perdu conscience, réagissez en libérant ses voies aériennes. Ces dernières sont bouchées par la langue qui, relâchée en cas d’inconscience, se retrouve dans le fond de la gorge. Pour éviter cela, basculez la tête de la victime vers l’arrière et relevez son menton. Défaites sa cravate, sa ceinture et son col. Vérifiez sa respiration, agenouillez-vous sur un côté de la victime, puis placez-là en Position Latérale de Sécurité : allongée sur le sol, ses jambes doivent être droites, et le bras qui est de votre côté doit former un angle droit avec son corps. Pliez son coude, le revers de sa main face au sol, et prenez la main opposée, collez le revers de cette dernière contre l’oreille qui est de votre côté. Ne la lâchez surtout pas. Avec votre autre main, saisissez la jambe éloignée de la victime en tenant derrière le genou, et soulevez-là doucement avant de l’amener vers vous pour faire basculer la victime, qui doit alors se retrouver face à vous, couchée sur le côté. Pour finir, ouvrez-lui la bouche avec le pouce et l’index sans faire bouger sa tête et prévenez les secours, tout en vérifiant sa respiration.

Réagir face à un arrêt cardiaque

Si vous vous rendez compte que la victime a perdu conscience et qu’elle ne parvient pas à respirer normalement, commencez par prévenir les urgences et mettez-vous à genoux à côté d’elle. Vous êtes ainsi en position pour pratiquer un massage cardiaque (30 compressions) et le bouche-à-bouche (deux insufflations).
Alternez les séries de compressions et d’insufflations jusqu’à l’arrivée des urgences. N’arrêtez que si vous voyez que la victime retrouve une respiration normale.