Comprendre les maladies auto-immunes et agir en prévention

Comprendre les maladies auto-immunes et agir en prévention

Les maladies dites auto-immunes sont en pleine expansion. De quoi il s’agit exactement ? Quel est le processus en place et comment prévenir ?

Qu’est ce que les maladies auto-immunes ?

Le concept semble complexe, la définition la plus simple est celle-ci : Les maladies auto-immunes sont dues à une hyperactivité du système immunitaire à l’encontre de substances ou de tissus qui sont normalement présents dans l’organisme. Autrement dit celui-ci s’emballe contre de substances ou de tissus qui sont normalement présents dans l’organisme.

Parmi ces maladies, les plus connues sont sclérose en plaques et le diabète de type 1 (appelé aussi diabète insulino-dépendant. Il y a aussi les thyroïdites auto-immunes (une inflammation de la glande thyroïde responsable de la production et de la gestion des hormones), la polyarthrite rhumatoïde qui est une maladie dégénérative inflammatoire chronique caractérisée par une atteinte articulaire. La maladie de Crohn aussi qui est une maladie inflammatoire chronique intestinale rendent l’ensemble du tube digestif vulnérable jusqu’à sa dégénérescence. Le cancer reste la maladie auto-immune la plus ravageuse de notre époque. Celui-ci désignant la prolifération anarchique d’un ensemble de cellules, qui peuvent devenir agressives ensuite et dévorer les cellules environnantes.

Pourquoi sont-elles en augmentation ?

Plusieurs facteurs expliquent l’augmentation exponentielle des maladies auto-immunes, un des facteurs majeurs est celui de l’augmentation du nombre (et quantité) de perturbateurs endocriniens présents dans notre quotidien : dans les produits cosmétiques, les produits alimentaires et même les objets du quotidien à travers les peintures utilisées ou autres matériaux à composition chimique relativement nouvelle et dont les effets santé sont peu connus. Plus généralement on pense que l’hérédité entre en ligne de compte, les femmes étant majoritairement concernées, précisément dans les pays développés. Les facteurs d’environnement semblent l’emporter sur le facteur héréditaire. En cause la dégradation de la qualité de l’air, de l’eau, de l’alimentation, la multitude de produits chimiques présents dans notre quotidien. Mais aussi la dégradation de la qualité de vie, le fameux « stress » brise simplement l’équilibre et l’intelligence innée du corps. Il en est de même pour toues les émotions négatives : colère, hostilité, culpabilité, etc.

Eurêka 2014 : Dépression et maladies auto-immunes

Le dernier congrès de Quantique Planète a été tenu à Aix-En-Provence les 12 et 13 avril 2014. « Eurêka » a réuni des experts de tout bord pour parler des maladies auto-immunes et de la dépression. L’approche du collectif quantique planète, comme son nom l’indique, es basée en bonne partie sur les révolutions apportées par la physique quantique à la connaissance humaine, notamment dans le domaine de la santé. Une véritable révolution est en effet en marche dans la conception du vivant, qui n’est plus -juste- un ensemble de tissus, mais le reflet d’une dynamique qui a lieu à un autre niveau, celui dit quantique, et sur lequel nous avons une grande emprise pour ainsi dire. Emprise à travers l’esprit et l’émotion.
Parmi les axes de ce congrès, la relation entre dépression et alimentation : Il existe une relation indéniable, étiologique, et directe entre la perturbation de la flore intestinale générée par l’alimentation erronée de l’individu concerné, la mauvaise qualité de ses muqueuses intestinales, et le déséquilibre de son immunité, entraînant des troubles de santé somatiques et surtout psychiques. Natasha Campbell McBride travaille sur l’impact de ce mécanisme physiopathologique sur des syndromes psychiatriques sévères tels que la schizophrénie, l’autisme, la dépression, l’hyperactivité avec déficit d’attention, et même la dyslexie. Le  Dr Bruno Donatini souligne aussi l’impact de la flore digestive sur la dépression et les maladies Auto-immunes...
Julien Venesson, journaliste santé, démontre comment le blé est un détonateur des maladies auto-immunes : «  Pour réduire la faim dans le monde et augmenter les rendements, les agronomes ont profondément modifié les gènes du blé. Ils ont donné naissance à des variétés monstrueuses, les Frankenblés. Aujourd’hui, sans le savoir, une personne sur 3 ont une sensibilité à cette protéine et aucun médecin n’imaginera que le blé est responsable d’une fatigue chronique, de douleurs musculaires, ou d’une maladie auto-immune ».  Enfin, Xavier Péron, présente une conférence émouvante titrée : « La clé maasaï du bonheur », il promeut un humanisme fondé sur l’amour de la nature et de la divinité en chacun de nous. Xavier Péron a passé 28 mois auprès des massaï dans le cadre de son doctorat d’anthropologie politique, il passe son temps aujourd’hui à promouvoir un style de vie et de pensée permettant de prévenir la maladie en général.

Quelques clés de prévention

Il vaut mieux prévenir que guérir. Ce n’est pas pour rien que le développement des maladies auto-immunes touche certaines zones géographiques plutôt que d’autres, les pays asiatiques par exemple sont moins touchés, par rapport à l’Europe ou aux Etats unis. Le mode de vie que l’on choisit d’avoir, le type de travail que l’on fait, les valeurs qui sont primordiales dans le quotidien de chacun…tout entre en ligne de compte. Voici un petit tableau pour changer quelques habitudes….