La vérité sur les U.V

La vérité sur les U.V

Les ultraviolets nous sont aussi profitables que dommageables. Nous devons bien comprendre leur fonctionnement, afin de n’en tirer que les bénéfices.

Les UV, qui sont-ils ?

Le terme ultraviolet est la combinaison des mots ultra (qui signifie « au-delà de » en latin) et violet, la couleur de fréquence la plus élevée de la lumière visible.
Il s’agit d’un rayonnement électromagnétique invisible qui se situe entre la lumière visible et les rayons X. La source naturelle d’UV est l’activité solaire ; ils ne représentent que 5% de l’énergie du soleil. De manière artificielle, les ultraviolets sont émis par des sources incandescentes, thermiques (comme les torches à souder), ou luminescentes (les lampes éclair par exemple).
Les ultraviolets sont classés en trois grands types (UV-A, UV-B et UV-C), selon leur longueur d’onde. Plus celle-ci est grande, moins elle présente de risques pour la santé.
Les UV-A ont des longueurs d’ondes comprises entre 400 et 315 nanomètres, et sont donc les moins nocifs. Les UV-B (entre 315 et 280 nm) ont des effets directs sur la santé (positifs ou négatifs), alors que les UV-C (280 à 100 nm), les ultraviolets les plus néfastes, se heurtent heureusement au bouclier naturel que forment l’atmosphère et sa précieuse couche d’ozone.

Les bienfaits des ultraviolets

Exploités à bon escient et sous certaines conditions, les ultraviolets sont bénéfiques à plus d’un titre pour le corps humain.
Tout d’abord, les UV-B, qui sont nécessaires par leur action synthétique des vitamines D,  sont utilisés dans de faibles proportions par la médecine dans le traitement de certaines maladies, notamment de la peau et des os, à l’image du psoriasis et du rachitisme. Ils sont également sollicités pour soigner des nouveaux nés atteints de jaunisse. L’application médicale des UV-B se fait grâce à des dispositifs émettant l’intensité souhaitée d’ultraviolets, ou simplement par des séances limitées d’exposition à la lumière naturelle du soleil. Les durées et les fréquences de ces dernières sont fixées par les médecins, et doivent donc être scrupuleusement respectées.
Autre avantage, mais d’ordre esthétique, ils sont responsables du phénomène de bronzage, donnant à la peau un hâle naturel tant recherché par la grande majorité des vacanciers.
Enfin, on a recours aux ultraviolets les plus destructeurs, les UV-C, lors de la stérilisation de certains appareils de laboratoire. Les UV-C et leurs propriétés germicides permettent de détruire nombre de germes et bactéries.

Les risques sanitaires liés aux UV

Les ultraviolets peuvent devenir extrêmement dangereux si l’on ne fait pas suffisamment attention.
Ceux d’entre nous qui ont la fâcheuse tendance à s’oublier sous le soleil connaissent les désagréments liés au coup de soleil ; la peau qui rougit, qui pèle ou qui devient douloureuse au contact sont les conséquences d’une exposition excessivement prolongée, notamment au plus fort des rayonnements solaires (entre midi et 16h durant l’été). Dans la plupart des cas, nous ne ressentons rien de particulier durant l’exposition elle-même, et les effets du coup de soleil n’apparaissent que le quelques heures, voire les quelques jours qui suivent.
Les ultraviolets sont également à l’origine de l’accélération du vieillissement de la peau. Ils détruisent les fibres assurant l’élasticité de la peau, ce qui engendre la formation des rides.
Ils sont aussi susceptibles de provoquer certaines formes de cancers de la peau, dont le mélanome et l’épithélioma.
Le mélanome se manifeste par l’apparition de ce qui ressemble à un grain de beauté, avec des contours parfois déchiquetés ou flous, des nuances bleutées et un diamètre de plus de 6 millimètres. Il se caractérise aussi par l’extension graduelle de ces tâches. Quant aux épithéliomas, qui s’attaquent à l’épiderme, ils sont dits basocellulaires lorsqu’ils évoluent localement, et spinocellulaires dans les cas les plus graves, pouvant déboucher sur la métastase.
Outre les affections cutanées, les ultraviolets menacent également les yeux ; on peut en effet contracter la cataracte, c’est-à-dire que le cristallin (la lentille grâce à laquelle l’image se forme sur la rétine) de notre œil devient opaque.