Il a de la fièvre ? Voici le thermomètre connecté !

Il a de la fièvre ? Voici le thermomètre connecté !

Quand un enfant a de la fièvre on s’inquiète et on se presse de prendre sa température. Mais ce n’est pas une tache facile tout le temps…les enfants n’aiment pas beaucoup qu’on mette cet objet sous l’aisselle ou dans la bouche. Aujourd’hui il y a des thermomètres connectés, oui la santé connectée évolue à vitesse grand V. Mais il faut d’abord comprendre ce qu’est la fièvre ?

Comprendre la fièvre

Il est très important de comprendre ce qui se passe dans le corps de l’enfant (ou de l’adulte) quand il a de la fièvre. La fièvre n’est pas une erreur, le corps ne s’est pas trompé, c’est une stratégie pour vaincre un virus, une bactérie ou un agent pathogène qui menace le corps. Quand la fièvre augmente, ce sont les vaisseaux sanguins qui se dilatent, des autoroutes qui permettent de laisser passer des hordes de petits individus/soldats. Ce sont les soldats du système immunitaire, les petites molécules intelligentes qui vont contre carrer la prolifération de la bactérie ou du virus qui veulent surtout se multiplier au plus vite. C’est une guerre au nombre. Les plus nombreux gagnent ! Mais la fièvre qui augmente c’est un terrain qui n’est pas propice à ces agents pathogènes…le corps le sait et leur rend ainsi la tache difficile. De même la fièvre qui augmente facilite le travail et le déplacement des soldats (globules blancs de la défense immunitaire).Il est capital d’avoir une bonne compréhension de ce qui se passe dans le corps en cas de fièvre afin de lâcher prise. On ne vous demande que cela, lâcher-prise, arrêter de travailler, arrêter de vous inquiéter ou de stresser, car fatigue, stress ou inquiétude, sabotent le travail de vos défenses naturelles.

Comment réagir face à la fièvre ?

Dans l’approche classique allopathique, on préconise systématiquement des médicaments pour baisser la fièvre. Ce n’est pas forcément la meilleure manière de procéder. La fièvre est une expression très saine, c’est le corps qui déploie son intelligence. Elle devient dangereuse uniquement passée une certaine température, notamment chez le nourrisson ou le jeune enfant. Mais pour un petit degré en dessus de la normale (37 ou 37,5) il n’y a pas de quoi s’affoler.

Le mieux est savoir accompagner l’enfant d’abord en le gardant au chaud et au repos. Quelques eaux florales peuvent être très utiles (eau de rose ou de fleurs d’oranger notamment). Il suffit d’imbiber un morceau de tissu en coton pour apaiser le front, le visage, les mains, les pieds, ou encore le ventre.

Le plus dur est de convaincre l’adulte qui souffre de fièvre de garder le lit, de prendre du repos, d’arrêter de penser à ses dossiers ou d’appeler le bureau. Mais cela est vraiment nécessaire si l’on désire accompagner le corps dans son intelligence très saine qui manifeste cette fièvre.

Quand faut-il s’inquiéter ?

En théorie au bout de 3 jours la fièvre aura disparu. Il faut savoir aussi que cette fièvre ne monte pas de la même manière toute la journée. Il y a des périodes où vous pouvez vous sentir en forme, vous pouvez faire une petite marche, faire des étirements au moins, réaliser quelques travaux simples à la maison, prendre une douche ensuite. C’est très important d’aider le corps à se détoxifier pendant sa guerre sont le virus ou la bactérie car une guerre produit beaucoup de déchets ! Et si les circuits sont saturés de déchets les soldats vont être gênés dans leur travail.

Si au bout de trois jours la fièvre n’a pas disparu et vous n’avez pas retrouvé la forme il faut peut être faire des analyses pour comprendre ce qui se passe exactement dans votre corps.