Les coliques ne sont pas une maladie, mais leurs symptômes et l’apparente souffrance du bébé sont parfois si aigus que les parents qui y sont confrontés sont pris d’une vive inquiétude. D’autant plus qu’elles surviennent alors que le nourrisson est en bonne santé, ce qui accentue l’incompréhension des mamans et des papas.
Il n’y a rien de plus frustrant que de voir son enfant souffrir, de ne pas savoir ce qui le met dans cet état, et surtout, de ne pas pouvoir le soulager. C’est ce que l’on ressent lorsque son bébé est atteint de colique.
Les pleurs sont incessants, le nourrisson se crispe, rougit, replie ses jambes sur son ventre, sans que l’on puisse comprendre ce qui se passe.
Mon bébé est-il atteint de colique ?
Si bébé pleure très souvent et qu’il se tord de douleurs, il y a de fortes chances qu’il ait une colique. Même si les moments de crise sont durs, voire insoutenables, il n’y a pas de raison de s’inquiéter outre mesure ; il ne s’agit pas d’une maladie proprement dite, mais d’un malaise qui est normal pour les nourrissons. Les coliques concernent en effet près d’une enfant sur quatre. Sans céder à la panique, il convient néanmoins d’agir au plus vite pour soulager le petit, car les coliques sont particulièrement douloureuses pour ce dernier. Les poussées de coliques obéissent généralement à la règle des Trois : plus de trois heures de cris par jour, pendant plus de trois jours par semaine et lors des trois premiers mois. Vers le quatrième mois, les coliques disparaissent dans 90% des cas.
