Cinétose et mal des transports

Cinétose et mal des transports

Comment prévenir le mal des transports ? Que faire si quelqu’un a la nausée ?

Un certain nombre de prédispositions permettent de prévenir la cinépathie. Il s’agit de bien préparer le voyage et l’organisme, d’emporter ce qu’il faut pour éviter et soulager le mal des transports.

• Un corps bien reposé est un corps mieux armé face aux troubles.

Les personnes qui ont mal dormi ont en effet plus de chances d’être prises par le mal des transports. Il faut donc que tout le monde ait profité d’un sommeil de qualité.

• Le repas précédant le départ doit être à la fois léger et rassasiant. Les aliments trop gras et l’alcool contribuent grandement au risque de cinétose, alors que les fruits et les laitages permettent de remplir correctement l’estomac.

Ainsi, si des vomissements surgissent, ces derniers seront moins douloureux.

• Des médicaments efficaces contre les effets du mal des transports sont proposés en pharmacie sous diverses formes (gélules, comprimés, sirops, patches) et sont à prendre environ une heure avant le voyage.

• Il est utile de prévoir plusieurs sacs pour les nausées, des boissons sucrées et des serviettes.

• Savoir se placer dans le véhicule ; au milieu de préférence, car c’est là que les mouvements se ressentent le moins, la tête et le corps bien calés.  De temps en temps, il est conseillé de s’allonger ou de rabaisser légèrement le dossier, et de fermer les yeux.

• La manière de conduire conditionne également le bien-être des passagers. Vitesse excessive, freinages fréquents, arrêts brusques et virages trop prononcés sont autant d’éléments déclencheurs ou aggravants du mal des transports.

• S’accorder des pauses toutes les heures afin de prendre l’air et de s’étirer.

• La concentration est un facteur majeur dans la prévention de la cinétose. Il suffit de focaliser son attention sur un point fixe à l’horizon, et de tout faire pour ne pas penser au malaise. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la lecture n’aide pas à éloigner le risque de mal des transports, bien au contraire.

• Si l’envie de vomir persiste malgré toutes ces précautions, il convient de s’arrêter et de laisser la personne se soulager sans la stresser davantage. Il s’agit par la suite de faire en sorte qu’elle s’hydrate constamment, en lui donnant une boisson sucrée, qu’elle se nettoie (avec des serviettes humides) et qu’elle mange à nouveau.