Le chou de Bruxelles pour faire le plein de minéraux
Les variétés de choux sont nombreuses, chacune ayant sa propre origine, un aspect légèrement différent des autres et sa nuance gustative caractéristique.
Le chou de Bruxelles se distingue de ses cousins par son goût assez prononcé et sa forme de petit bourgeon pommé.
Il a lui-même ses sous-variétés, connues sous les appellations « précoce de Fontenay », « nain de Lyon » ou encore « demi-nain ».
Le Val de Loire, la région parisienne et le Nord du pays sont les principales régions productrices de chou de Bruxelles en France.
Frais et léger (54 Kcal pour 100 g), le chou de Bruxelles est richement pourvu en sels minéraux (calcium et magnésium surtout) et en vitamine C.
Il faut toutefois savoir que les vitamines contenues dans le chou de Bruxelles s’étiolent rapidement lors de la cuisson.
Cuisson qu’il est d’ailleurs conseillé de réaliser « entre deux eaux », autrement dit, en blanchissant le chou dans l’eau bouillante pendant quelques minutes, avant d’effectuer un second passage à l’eau bouillante salée pendant une vingtaine de minutes.
Cette opération est vivement recommandée car elle permet de réduire sa teneur en souffre, source de désagréments d’ordre digestif.
Une préparation à la vapeur sied tout autant au chou de Bruxelles, qui se consomme alors accompagné d’une sauce blanche, en gratin ou même en purée.
Braisé, il s’intègre parfaitement aux plats de viande et de gibier, aux côtés d’une bonne poignée de châtaignes.
