Le régime idéal et universel n’est sûrement pas de ce monde. Pour perdre du poids et le maintenir, on doit suivre une méthode qui soit adaptée aux spécificités de son corps. Le régime Dukan ne prétend pas fonctionner avec tous, mais il se propose de mettre en place un programme plus souple et moins contraignant que ce que les régimes classiques imposent.
Actuellement, un régime fait beaucoup parler de lui. Le régime Dukan, puisque c’est de lui qu’il s’agit, se démarque notamment par le fait qu’il donne des résultats rapidement, mais également par le peu de frustration qu’il provoque. Mais tout n’est pas positif avec cette méthode ; les risques liés aux carences (fibres, vitamines, sels minéraux, lipides…) durant la première phase, composée essentiellement de protéines, sont à prendre au sérieux. Pour cette raison, comme pour plusieurs autres (fatigue, effet yoyo, constipation), s’y essayer sans un avis médical préalable peut être dangereux.
Un régime hyper-protéiné
C’est le nutritionniste Pierre Dukan, spécialiste en comportement alimentaire, qui a mis au point ce régime qui porte son nom.
Méthode très populaire, le régime Dukan séduit car il est moins marqué par la faim, la frustration et l’absence de résultats à court terme que les régimes communs. De plus, il préconise la consommation de protéines en grandes quantités et de produits naturels et frais.
Le régime Dukan se compose de quatre phases : attaque, croisière, consolidation et stabilisation.
La phase d’attaque
Elle dure quelques jours, mais les délais sont fixés en fonction du poids que l’on souhaite perdre.
Durant cette phase, on consomme exclusivement des aliments riches en protéines. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on l’appelle aussi phase PP (pour protéines pures).
Sont donc autorisés les poissons frais ou fumés, les fruits de mer, les viandes maigres, la volaille (mais pas de canard, ni d’oie), les jambons maigres, le lait écrémé, les laitages 0% ou encore les œufs. Hormis ces derniers et les laitages, on peut consommer ces aliments à volonté.
Conjointement, il faut boire deux litres d’eau par jour et remplacer le sucre par la stévia. Bien évidemment, pas question de les cuire avec des matières grasses.
La phase de croisière
La durée de cette phase peut s’étendre entre 2 et 6 mois. Elle s’arrête lorsque l’on atteint le poids souhaité, et se caractérise par l’alternance de journées PP (protéines pures) et de journées dites PL (Protéines Légumes recommandés). On peut, par exemple, observer deux jours d’affilée de PP, puis deux jours successifs de PL, et ainsi de suite.
Du côté des aliments autorisés, on ajoute à ceux de la première phase les légumes, qui sont choisis parmi une liste de 28. On exclut notamment les féculents, alors que les betteraves et les carottes sont à consommer modérément.
La phase de consolidation
Vient ensuite la phase de consolidation, celle du retour progressif à la normale. Comme son nom l’indique, elle vise à consolider le poids perdu.
Quant à sa durée, elle sera de 10 jours par kilo perdu. On a désormais le droit à deux repas de gala par semaine ; ce sont des repas où tout est permis, y compris les aliments gras (mais une seule assiette de chaque plat).
Aux denrées autorisées en phase de croisière, se joignent une portion de fromage par jour, une portion de fruit par jour, deux tranches de pain complets par jour, deux portions de féculents par semaine et les deux fameux repas de gala hebdomadaires.
Et on observe une journée de type PP par semaine, idéalement le jeudi.
La phase de stabilisation
Quatrième et dernière phase, elle est la plus délicate à gérer. De très nombreuses personnes qui ont tenté l’expérience du régime Dukan rechutent en effet durant cette période, reprenant aussitôt du poids.
Elle est définitive, et n’a donc pas de limite de durée. Ella pour objectif de maintenir le poids désiré à vie.
On adopte, dès lors, une alimentation équilibrée, tout en continuant à respecter la règle de la journée PP par semaine.
Autre recommandation de Pierre Dukan, la prise quotidienne de trois cuillères à soupe de son d’avoine pour limiter l’assimilation des calories au niveau de l’intestin grêle.
