La quatrième et dernière catégorie est constituée par les antidépresseurs, qui servent à traiter les troubles de l’humeur et visent à atténuer le sentiment de tristesse notamment. Ils peuvent avoir un effet stimulant ou, au contraire, sédatif. On évoque souvent les antidépresseurs de type tétracycline tels que miansérine et mirtazapine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de recapture de la sérotonine-noradrénaline (IRSNa).
Une utilisation et une commercialisation encadrées par la loi
Comme pour tout autre médicament, les médicaments psychoactifs sont soumis à des règlements concernant leur commercialisation.
Pour être mis sur le marché, un tel produit doit obtenir une AMM (autorisation de mise sur le marché) après l’aval de l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) sur évaluation d’un dossier comprenant, entre autres, les résultats des essais toxicologiques, pharmacologiques et cliniques.
Une fois mis sur le marché, les médicaments psychoactifs ne sont délivrés, pour la plupart, que sur ordonnance.
Par ailleurs, la durée des prescriptions des tranquillisants et des somnifères fait l’objet d’une limitation depuis 1991, afin de permettre au médecin d’évaluer l’intérêt du traitement de manière régulière; quatre semaines pour les somnifères et douze semaines pour les tranquillisants.
Enfin, la publicité des médicaments psychoactifs est strictement réglementée, comme celle des médicaments en règle générale.
