Que sait-on sur Parkinson aujourd’hui ?

Que sait-on sur Parkinson aujourd’hui ?

La maladie de Parkinson (ou paralysie agitante) est rarissime avant 45 ans. Environ 1 % de la population est concerné après 65 ans, plus les hommes que les femmes, avec un pic de fréquence à 70 ans. Que sait-on aujourd’hui sur cette maladie qui effraie les seniors et même les adultes et quel lien avec l’alimentation ?

Qui est James Parkinson ?

Il est né au milieu du XVIIIème siècle, en 1755 à Londres. Il a exercé à Shoreditch, dans la banlieue de Londres comme chirurgien. La Révolution française l’a séduit, il a écrit pour la « London Corresponding Society » des pamphlets, sous le pseudonyme de « Old Hubert », dans le but de défendre les pauvres.

Il a été élu par le suffrage de l’époque pour siéger à la Chambre des Communes, une des chambres du Parlement.

En 1799, il avait déjà mesuré les méfaits du tabac et de l’alcool, ce qui l’avait conduit à publier un petit livre de conseils de santé.

En 1802, il se passionne pour la géologie et publie « Les restes organiques du monde passé ». C’est en 1817, alors qu’il avait 62 ans, qu’il a publié une petite brochure, qui a fait sa notoriété : « An essay on the shaking palsy » ou « Essai sur la paralysie agitante ». Il décrit un « Tremblement involontaire, en certaines parties du corps, avec diminution de la force musculaire ; tremblements n’ayant pas lieu durant le mouvement, mais se produisant alors même que ces parties sont appuyées. Tendance à plier le tronc en avant et à passer involontairement de la marche à la course. Intégrité des sens et de l’intelligence. »

Ce n’est que plus d’un demi-siècle plus tard, en 1872, que la paralysie agitante portera son nom à l’initiative du professeur Jean-Martin Charcot (1825-1893), le père de la neurologie.

Que sait-on aujourd’hui sur cette maladie ?

Voici les signes qui ne trompent pas :

  1. La lenteur des mouvements,
  2. Une certaine rigidité musculaire,
  3. Les tremblements des extrémités des membres ou de tous les membres, en particulier au repos.

Il peut y avoir aussi des difficultés à s’exprimer et une grande inquiétude, source de dépression.

Tous ces symptômes sont responsables d’une instabilité en position debout et à la marche qui va en s’aggravant : petits pas, marche courbée en avant, élargissement du polygone de sustentation (c’est la surface d’appui des pieds au sol).

Les lésions responsables de ces troubles sont au centre du cerveau, atteignant les noyaux gris centraux normalement chargés de l’harmonie de vos mouvements, de leur maîtrise, de votre stabilité posturale.

On sait aujourd’hui que les mauvaises habitudes alimentaires associées à la pollution, au tabagisme ainsi qu’au stress, augmentent le nombre de personnes atteintes. Comme pour la plupart des maladies de l’époque, ce sont les habitudes alimentaires (associées au stress) qui semblent tout expliquer…

Parkinson en chiffres

4 millions de personnes sont atteintes dans le monde, 1 % des plus de 60 ans et 3 % des plus de 80 ans. On compte 150 000 cas dans l’Hexagone et 8 000 nouveaux cas de plus chaque année.