Prévenir les troubles hépatiques et vésiculaires

Prévenir les troubles hépatiques et vésiculaires

Les troubles hépatiques et vésiculaires mineurs peuvent être prévenus grâce à un certain nombre de plantes, dont les vertus cholérétiques et cholagogues sont exploitées via des gélules, tisanes ou teintures mères.

Sécrétée par le foie et stockée dans la vésicule biliaire, la bile agit notamment dans la digestion des graisses, le réajustement de l’acidité du bol alimentaire à la sortie de l’estomac, l’absorption de nutriments par l’épithélium intestinal, l’évacuation de déchets métaboliques et de toxines, ainsi que l’élimination de l’excès de cholestérol. C’est dire si ce liquide tient une place essentielle dans la digestion en particulier, et le fonctionnement de l’organisme en général. Lorsqu’elle est produite en quantités insuffisante ou n’est pas correctement évacuée dans l’intestin grêle, des troubles hépatiques et vésiculaires peuvent apparaître.

Sécrétion insuffisante de bile ou mauvaise évacuation de celle-ci

Les troubles hépatiques et vésiculaires sont principalement liés à une sécrétion insuffisante de bile par le foie, ou à une évacuation insuffisante de ce liquide dans l’intestin grêle par la vésicule biliaire. De ce fait, la digestion devient laborieuse et des douleurs peuvent être ressenties. C’est ce que l’on appelle communément la crise de foie.
Lorsque ces troubles sont graves (lithiases vésiculaires, pathologies hépatiques…), un traitement médical bien encadré s’impose. Mais dans les cas jugés mineurs, l’on peut agir en prévention en ayant recours à des remèdes issus de la médecine douce. Quoi qu’il en soit, il est important d’avoir un avis médical avant toute action dans ce sens.
Petites insuffisances hépatiques (sécrétion insuffisante de bile par le foie), cholécystites chroniques liées à une dystonie neurovégétative et associées à une mauvaise évacuation de la bile, paresse de la vésicule biliaire font partie de ces troubles mineurs pouvant faire l’objet d’une prévention. Celle-ci consiste notamment en des actions au niveau de l’alimentation et de la phytothérapie. Ce sont là les deux aspects sur lesquels que nous avons choisi de nous focaliser ici.

Réajuster son alimentation

Il paraît évident que notre manière de nous alimenter doit être réajustée si l’on souhaite prévenir les troubles du foie et de la vésicule biliaire.
La consommation d’aliment gras est la première chose à réduire, car ces derniers sollicitent davantage les deux organes. Il est donc fortement recommandé d’éviter les graisses, fritures, charcuteries et autres sauces, tout comme les épices et l’alcool.
L’on préférera, par ailleurs, les œufs pochés ou à la coque à ceux frits, en ne mangeant pas plus d’un œuf par jour.
Certains fruits et légumes sont également connus pour leur contribution à la bonne santé du foie et de la vésicule : artichaut, carotte, oignon, persil, poireau, radis noir, céleri, salades (cresson, chou, laitue), concombre, cerise, citron, prune, pruneau, tomate, raisin…

Des plantes bonnes pour le foie et la vésicule biliaire

Au même titre que les fruits et légumes cités plus haut, il existe une variété de plantes dont les propriétés en font d’excellents alliés de la santé hépatique et vésiculaire.
La racine de pissenlit, le romarin, le thym, l’aubier de tilleul et la sauge ont une action cholérétique (elles favorisent la sécrétion de bile), tandis que la bourdaine et les feuilles de boldo (Peumus boldus) possèdent des propriétés cholagogues (elles facilitent l’évacuation de la bile vers l’intestin grêle).
Elles sont généralement prises de manière alternée sous formes d’infusions, gélules et extraits dans le cadre de cures.