Tai-chi-chuan : méditez en bougeant !

Tai-chi-chuan : méditez en bougeant !

L’énergie vitale au centre de la pratique

Extrêmement populaire en Chine où la discipline a vu le jour, et pratiquée partout sur la planète, le Tai-chi-chuan a notamment séduit le monde occidental par sa capacité à combattre le stress et à participer à la prévention de divers problèmes de santé.

Considéré comme une technique de méditation en mouvement, il se base sur le principe de relaxation active à travers des mouvements lents et de grande amplitude. En enchaînant ces derniers, l’on cherche à atteindre un état de tranquillité intérieure, ce qui distingue le Tai-chi-chuan d’autres arts martiaux essentiellement orientés vers le combat.

Le Tai-chi-chuan fait en effet partie des disciplines dites « Neijia », ou arts martiaux internes. Tout le travail est alors centré sur le Qi (ou Chi), l’énergie vitale d’après la philosophie taoïste.

Différents styles et variantes

Au fil du temps et de son développement à travers le monde, le Tai-chi-chuan s’est modernisé et a su s’adapter aux spécificités des sociétés qui l’ont adopté.

Il existe ainsi plusieurs styles et variantes, s’appuyant sur les mêmes grands principes fondamentaux, mais se différenciant les uns des autres par quelques légères nuances.

Le style le plus populaire est celui que l’on appelle Yang, se caractérisant notamment par la suppression des sauts, des appuis violents et des mouvements trop complexes. Une version « soft » en quelque sorte, destinée à être pratiquée par le plus grand nombre.

De son côté, le style Wudang est le plus proche de la pratique originelle du Tai-chi-chuan, et donne la priorité aux positions basses et au travail sur les jambes et le bassin.

L’on peut également citer les styles Li Ruidong, Wudang Zhao Bao, Dongyue, Sun ou encore Chen.