Fluidité, souplesse et lenteur des mouvements
En observant une séance de Tai-chi-chuan, l’on se demande si l’on est en présence d’un art martial ou d’une danse, tant les deux formes d’expression corporelle se conjuguent en un mélange harmonieux de mouvements chorégraphiques et de combat. Ceux-ci sont d’une très grande amplitude et d’une extrême lenteur, tout en impressionnant par la fluidité et la souplesse qui les caractérisent.
Crâne et corps sans cesse tirés vers le haut, épaules relâchées et concentration totale… celles et ceux qui pratiquent régulièrement le Tai-chi-chuan présentent tous cette attitude singulière dégageant une évidente sérénité.
Qu’il s’agisse d’étirements, d’ondulations, de rotations ou de coups, tous les mouvements partent du centre du corps, là où réside le Qi.
Si les mouvements se suffisent à eux-mêmes, l’on peut également utiliser divers instruments, tels que les bâtons, éventails et épées factices.
Tout aussi importante que les postures, la technique de respiration propre à cet art est elle aussi axée sur la lenteur et l’amplitude : les inspirations et expirations sont allongées et profondes.
Tout ceci a des répercussions positives sur l’activité cardio-respiratoire, l’état nerveux, les articulations et l’équilibre de celui ou celle qui s’y adonne de manière régulière.
