Les cauchemars sont quelque chose de normal, voire un bon signe. C’est quand ils deviennent récurrents et qu’ils perturbent durablement le sommeil, censé être réparateur, qu’ils constituent une menace pour notre santé et notre état psychologique.
Pourquoi fait-on des cauchemars ?
Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de nos cauchemars. Certains sont d’ordre physique, à l’image des difficultés digestives, des douleurs chroniques ou des maladies, et d’autres trouvent leur explication dans des troubles psychologiques : souvenirs douloureux (récents ou très lointains), expériences traumatisantes ou craintes récurrentes (peur de la mort, de la maladie, de se retrouver démuni, de la perte d’un proche).
Du coup, on se réveille brusquement, pris de palpitations, en sueur et complètement déboussolé, avant de reprendre peu à peu ses esprits.
Que peuvent-ils traduire ?
Les cauchemars traduisent souvent des sentiments et des malaises refoulés, en raison de leur dureté ou de la honte qu’ils nous font ressentir. Le remords, la frustration, la colère ou la peur font partie de ces choses que l’on cherche parfois à enfouir au fin fond de notre esprit, et qui profitent de notre sommeil pour resurgir. Cela peut être positif, nous permettant d’affronter nos angoisses une fois pour toutes.
Les traumatismes que l’on a nous-mêmes vécus ou dont nous avons été témoins, ainsi que les périodes marquées par le stress (événement imminent, examens à passer, etc.) sont sources de cauchemars récurrents.
Dans ce cas, il est possible d’en réduire l’impact en essayant de s’en souvenir au réveil et de tout mettre par écrit. Au moment de s’endormir, on peut y penser très fort en envisageant une toute autre issue, plus heureuse.
Exemples d’interprétation de rêves
Rêver que l’on est poursuivi sans pouvoir s’échapper : on cherche probablement à éviter une personne ou une chose, mais on ne parvient pas à l’identifier clairement.
Déjeuner : rêver que l’on mange peut correspondre à une sensation de repos. Déjeuner avec quelqu’un serait un signe de bonheur, alors que le faire seul annoncerait une pénurie.
Voir une horloge : peut être associé à une opportunité manquée (si elle est arrêtée) ou à une rencontre malvenue.
Nager : traduit un état de sérénité, mais aussi la présence d’obstacles (si l’eau est trouble)
