L’obésité chez les animaux domestiques

L’obésité chez les animaux domestiques

Parce que nous aimons les gâter et qu’il est parfois difficile de leur refuser une petite friandise, nous contribuons sans le savoir à leur malheur. Les grignotages, le manque d’exercice et une alimentation inadéquate entraînent un problème qui prend de plus en plus d’ampleur : l’obésité animal.

Comme chez les humains, l’obésité animale est un véritable problème de santé publique auquel il est essentiel de remédier. Le nombre d’animaux domestiques concernés par le surpoids ne cesse d’augmenter. Outre l’aspect esthétique, ce sont certaines pathologies associées à l’obésité qu’il est important de traiter le plus rapidement possible. Phénomène relevant de l’exception dans la nature, la surcharge pondérale est la conséquence directe du mode de vie que nous imposons à nos chers compagnons.

Un problème devenu courant

Le constat fait froid dans le dos : la moitié des chiens et chats seraient en surpoids en France, et parmi eux, une bonne partie serait en situation d’obésité. Cette tendance est d’ailleurs tout à fait visible partout ailleurs dans le monde, en particulier dans les pays développés.

Les animaux de compagnie semblent ainsi s’inscrire dans la même logique d’évolution que leurs maîtres, qui font face à ce problème depuis plusieurs décennies.

L’on considère qu’un animal est devenu obèse lorsque son poids dépasse son poids de forme de 15 à 20 %.

La pesée, pratiquée chez soi au pèse-personne ou chez le vétérinaire, permet de comparer son poids actuel à la moyenne standard de sa race. Une autre méthode, maîtrisée par les vétérinaires, consiste à palper les côtes de l’animal afin de juger du niveau de graisse sous la peau.