Comprendre et soigner le torticolis

Comprendre et soigner le torticolis

Nous avons tous eu à nous confronter, au moins une fois dans notre vie, à la mauvaise surprise de nous réveiller avec des douleurs atroces au niveau du cou et l’impossibilité de bouger convenablement la tête. Le torticolis, qui disparaît au bout de quelques jours dans la plupart des cas, se soigne essentiellement par des antalgiques, des anti-inflammatoires et des remèdes naturels d’appoint.

Même s’il s’agit généralement d’un mal bénin, le torticolis est douloureux et contraignant. Bien souvent, il oblige la personne qui s’en plaint à réduire fortement ses activités durant les quelques jours marqués par les douleurs. Le repos, la chaleur, les médicaments appuyés par des mesures complémentaires à base d’éléments naturels permettent d’en atténuer l’ampleur et d’en accélérer la guérison.

Pourquoi le torticolis apparaît-il ?

Le torticolis est associé à une contracture des muscles du cou, dont le sterno-cléido-mastoïdien. Cette contracture peut être le résultat de la persistance d’une mauvaise position pendant le sommeil, d’un effort inadapté, d’un traumatisme ou encore d’un état grippal.
De manière générale, les symptômes liés au torticolis sont ressentis au réveil. Toute personne est susceptible d’en souffrir au moins une fois dans sa vie, même si l’on sait que les personnes les plus touchées sont celles ayant 30 et 60 ans, et que les femmes sont plus atteintes que les hommes.

Symptômes : douleur, raideur et réduction des mouvements de la tête

Le torticolis se manifeste par de fortes douleurs au niveau du cou, des épaules, parfois du dos et des bras.
Elles s’accompagnent d’une raideur de la nuque, d’une restriction des mouvements du cou. Souvent, l’on est contraint à ne tenir qu’une seule position de la tête, celle qui est la moins douloureuse.
Généralement, le torticolis disparaît de lui-même au bout de quelques jours, mais s’il ne s’améliore pas ou s’il est récidivant, il est vivement recommandé de s’adresser à son médecin pour un bilan approfondi (imagerie médicale, prise de sang…).
Pour le reste, le diagnostic du médecin se limite à la palpation de la nuque et du haut du dos.

torticolis : les bons réflexes

Quand on a la malchance de souffrir d’un torticolis, la principale chose à faire est justement de ne rien faire. Le repos est fortement requis. Il ne faudrait surtout pas chercher à forcer les mouvements du cou.
L’on doit également appliquer de la chaleur afin de décontracter les muscles endoloris en couvrant la nuque d’une écharpe ou en plaçant une bouillotte.
On évitera par ailleurs de trop manipuler son cou, en laissant ce soin au médecin qui sait comment s’y prendre.

Traitements médicamenteux

Divers médicaments peuvent être prescrits par le médecin. Il s’agit essentiellement d’anti-inflammatoires, d’antalgiques, de myorelaxants (en pommades) ou de décontracturants.
L’on peut également recourir à plusieurs séances d’acupuncture.

Des cataplasmes chauds
•Appliquez des cataplasmes d’argile chauds et laissez agir deux heures. A répéter jusqu’à trois fois par jour
•Cataplasme à garder pendant le sommeil : posez un cataplasme de feuilles de chou vert cru et chaud, laissez agir toute la nuit

Des tisanes et infusions pour soulager la douleur
•Tisane d’aubier de tilleul : faire bouillir 40 grammes pour un litre d’eau pendant une trentaine de minutes. Buvez-en trois tasses par jour
•Infusion de cassis : laissez infuser, pendant un quart d’heure, 10 grammes de feuilles séchées dans 250 ml d’eau. Buvez-en deux tasses par jour

torticolis : les solutions en aromathérapie

Huile essentielle de Ravintsara : trois fois par jour, prendre deux gouttes avec un peu de miel (ou sur un morceau de sucre roux).
Huile essentielle de gaulthérie : mélanger avec de l’huile d’olive (1 volume d’HE de gaulthérie pour 3 volumes d’huile d’olive) et frictionner délicatement.
Huile essentielle de camomille : à prendre en interne par voie sublinguale, à raison d’une goutte, deux fois par jour.
Huile essentielle d’hélichryse (ou « immortelle ») : prendre trois fois par jour, deux gouttes d’HE avec un peu de miel.