Donner du sens à son alimentation avec la naturopathie

Donner du sens à son alimentation avec la naturopathie

La nature en elle-même est un médecin, tel est le slogan de la naturopathie. En effet, cette médecine est basée sur l’utilisation de moyens naturels pour traiter et préserver la santé. Elle vise à renforcer le système immunitaire et le mécanisme d’auto-guérison par la stimulation de l’organisme par des moyens naturels.

En quoi consiste la naturopathie ?

L’homme face à son quotidien est prédisposé à développer des différents troubles de santé, physiques ainsi que psychologiques. En outre, la naturopathie ne cherche qu’à rééquilibrer l’organisme, le corps et l’esprit pour pouvoir aboutir à son but consistant à trouver l’environnement favorable et le garder dans des conditions optimales, afin de prévenir la santé personnelles ainsi qu’augmenter la résistances aux maladies. Cette approche, tend à guérir et prévenir notre santé par des moyens purement naturels tels que la relaxation, le recours aux massages, l’exercice physique, l’hydrologie, l’alimentation…Booster son système immunitaire par le biais de la naturopathie peut être fait selon plusieurs techniques dont l’alimentation.

La naturopathie et l’alimentation :

Selon la naturopathie, équilibrer son alimentation est la clé de la prévention de n’importe quelle maladie. Ainsi, certaines habitudes alimentaires sont privilégiées et d’autres sont bannis, dans le but de guider la population vers un nouveau mode de vie sain. En effet, il est important de savoir mettre en place les bonnes combinaisons alimentaires, de favoriser les bonnes habitudes et d’éviter la mauvaise alimentation qui s’avère néfaste pour la santé. Une mauvaise assimilation d’aliments lors du repas peut être traduite par des troubles digestifs, une constipation, des acidités, ballonnement, de la fatigue après la prise du repas…des symptômes signifiant qu’il ne s’agissait pas de la bonne association alimentaire.
Quant aux bonnes habitudes alimentaires qu’il faut adopter, il faut d’abord penser à arrêter l’utilisation des produits industriels raffinés, limiter la consommation des produits laitiers, éviter la consommation des féculents ainsi que privilégier les légumes verts et les fruits de saison. Pour faire l’équilibre entre l’appareil digestif et la capacité de l’organisme à assimiler les aliments, selon la naturopathie, il faut limiter la quantité d’aliments assimilée, manger des aliments de qualité. Cela se traduit donc par le fait de manger plus d’aliments crus ou cuit à la vapeur et diminuer la quantité de protéines animales apportée à l’organisme pour ce qu’elle peut contenir comme toxines et graisses.
Donc, avoir une alimentation saine, variée et la bien digérer est la clé de la prévention, du bien-être et de la bonne santé.

Les combinaisons alimentaires :

Pour garantir un bon apport en nutriments, une bonne digestion et par conséquent une bonne santé, il faut bien savoir associer les aliments qu’on consomme. Une mauvaise digestion, qu’elle soit rapide ou lente peut entrainer des carences nutritionnelles ainsi que des fermentations et des putréfactions intestinales, origine de troubles digestifs et de divers troubles de santé. En naturopathie, chaque aliment appartient à une catégorie donnée dont les amidons, les protéines, les légumes et fruits, qui différent entre elles par la durée de digestion, son lieu, le degré d’acidité et les enzymes utilisées.  Parmi les combinaisons alimentaires qu’il faut suivre, on trouve :

  • L’association d’amidons faibles avec des protéines forts, c’est à dire, il est possible d’associer la consommation de pomme de terre, des potirons, des châtaignes et des patates douces avec de la viande (steak et volailles), des fruits de mer (poissons et crustacés), des œufs et des fromages cuits.
  • L’association des Farineux forts avec les protéines faibles, c’est-à-dire, combiner la consommation du riz, des pâtes, des céréales (blé, avoine, orge, seigle), du sarrasin, du pain et du millet avec la consommation des champignons, des algues, du sésame, du tofu, de l’amande, des noisettes, du soja, des lentilles et des pois frais.

Tant qu’aux combinaisons qu’il faut éviter on trouve la combinaison des protéines fortes avec les farineux forts, autrement dit, il ne faut pas associer la consommation des viandes (steak et volailles), des fruits de mer (poissons et crustacés), des œufs et des fromages cuits avec la consommation du riz, des pâtes, des céréales (blé, avoine, orge, seigle), du sarrasin, du pain et du millet.