Fruits et légumes de saison : le panier de février-mars

Fruits et légumes de saison : le panier de février-mars

Tarocco, Sanguinello, Moro… l’orange sanguine dans tous ses états

Son jus sucré ultra-vitaminé est apprécié de tous, et tout particulièrement des plus jeunes enfants et des sportifs assoiffés.

Généralement présente dès le mois de janvier, jouant parfois les prolongations jusque durant le printemps, l’orange sanguine donne le meilleur d’elle-même en cette période de l’année.

La coloration rouge de sa chair, qui lui vaut son appellation, est sa principale caractéristique. A l’origine de cette coloration se trouve un pigment naturel à la puissante activité antioxydante. Il s’agit de l’anthocyanine, qui participe en effet activement au combat contre les radicaux libres.

En revanche, il n’est pas évident de distinguer l’orange sanguine des autres oranges par l’aspect extérieur du fruit, car sa peau a pratiquement la même apparence hormis quelques points rouges.

Historiquement parlant, l’orange sanguine est un fruit hybride qui existe en Europe depuis la fin du dix-neuvième siècle.

Parmi la multitude de variétés d’orange sanguine recensées, l’on citera notamment la Moro, la Tarocco et la Sanguinello. Cette dernière est originaire d’Espagne, et connue pour sa chair tendre, sa peau rougeâtre et la quasi-absence de pépins. Pour sa part, la Moro offre une chair violet foncé dont la saveur et le parfum évoquent légèrement ceux de la framboise. Quant à la Tarocco, véritable vedette en Italie, elle présente une douceur inégalée au palais.

Riche en vitamine C, comme tout agrume digne de ce nom, l’orange sanguine contribue à renforcer l’organisme face à la fatigue, au froid et aux maladies hivernales. Elle participe également à la désintoxication ainsi qu’à la prévention des gastrites et ulcères.

Tout ceci en étant très peu calorique, ce qui en fait un aliment à intégrer sans modération dans les salades de fruits, par exemple.

Epluchée et découpée en fines rondelles, elle sert aussi à confectionner d’excellentes tartes, alors que son jus se boit frais à tout moment de la journée (surtout au petit-déjeuner) pour faire le plein de vitamines.

Enfin, le fameux canard à l’orange peut également se préparer avec la sanguine.

La goyave, sa saveur sucrée et sa richesse en fibres douces

Exotique de par son aspect et son goût, la goyave l’est aussi et surtout par ses origines. Cette baie ronde, parfois ovale, provient en effet d’Amérique centrale et appartient à la famille des Myrtacées.

Protégée par une peau de couleur jaune (ou verte) et possédant quelques touches noires lorsque le fruit arrive à maturité, la chair de la goyave présente une saveur à la fois sucrée et légèrement acidulée.

Il existe plusieurs dizaines de variétés de goyave, mais celles que nous connaissons le mieux en France sont la pirifera et la pomifera, qui ont respectivement, comme leurs noms l’indiquent, les formes d’une poire et d’une pomme. Si la pirifera (Psidium pyriferum) a une pulpe jaune claire ou blanche, la pomifera (Psidium pomiferum) possède quant à elle une chair rose saumon.

Diététique avec seulement 33 kcal/100 g, la goyave est bourrée de minéraux, principalement du calcium, du magnésium et du fer. Le potassium y est également fortement représenté, faisant de la goyave un fruit à l’action diurétique appréciable.

Dans le même temps, la goyave apporte de très bonnes teneurs en fibres douces (6 g/100 g) qui favorisent le transit intestinal.

Sans oublier son incroyable richesse en vitamine C, avec une teneur moyenne de 243 milligrammes pour 100 grammes de fruit.

On peut la déguster telle quelle, après l’avoir pelée et débarrassée de ses pépins, ou la saupoudrer de sucre et l’arroser d’un filet de rhum si elle est verte.

La goyave se prête également à merveille aux préparations salées ; on l’incorpore alors à une salade verte lorsqu’elle est crue, à des plats de poissons, volailles et viandes blanches quand on l’a cuite.